L'extrême-droite ne s'offusque du harcèlement que quand ce n'est pas elle qui s'en rend coupable

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Débat parentCet argument est utilisé dans les débats Pour ou contre le wokisme ? et Éric Zemmour est-il fasciste ?.
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RésuméRésumé

à y regarder de plus près, l'intérêt apparent de l'extrême-droite pour les questions de harcèlement n'est que du pur opportunisme, car quand ce sont des membres de son propre camp qui s'y adonnent, le silence est assourdissant. Le harcèlement est inacceptable quelle que soient les circonstance, mais pour l'extrême-droite, il ne l'est que quand ce n'est pas elle qui le pratique.

CitationsCitations

« Les communautés qui harcèlent le plus sont celles d'extrême-droite. »

Valérie Damidot.

« Menaces et agressions contre les bibliothécaires et les auteurs

Par conséquent, menaces et agressions se multiplient. Martha Hickson, bibliothécaire dans un lycée, a, par exemple, été harcelée par un groupe de parents. Ils exigeaient qu’elle retire cinq livres de ses étagères. "Ces livres ont un point commun : la thématique LGBT. Quand ils s’en prennent à ces livres, ils s’en prennent à leurs lecteurs et moi, je les connais les élèves qui empruntent ces livres. C’est moi qui leur remets ces bouquins et je ne laisserai pas ces gens s’attaquer à ces enfants", clame-t-elle.

Ils n’ont obtenu gain de cause que pour un seul livre, mais elle a fini en arrêt maladie. "Ils m’ont attaquée, traitée de pédophile, m’ont accusée de pervertir les élèves. Je pensais que le plus dangereux en étant bibliothécaire, ce serait de se couper avec du papier", ironise Martha. »

« Petits journaux d'informations locales ou engagés, se font régulièrement intimider, menacer voire agresser par des groupes d'extrême droite violents. Dans une quasi-indifférence générale. Peu connus nationalement, bénéficiant de peu de réseaux d'influence, ces médias se sentent peu soutenus par le reste de la presse et se trouvent démunis par ces pratiques de harcèlement systématiques. Dernier exemple en date, le journal breton le Poher dont le rédacteur en chef a été menacé de mort. Lui a réussi à médiatiser l'affaire, mais le plus souvent, ces événements graves restent méconnus. »

Auteur non renseigné, « Quand l'extrême droite s'attaque aux médias locaux », Blast, 23.03.2023.

« La marque de bière américaine Anheuser-Busch, propriétaire de Bud Light, a récemment conclu un partenariat avec l’artiste et influenceuse transgenre Dylan Mulvaney, aux millions d’abonnés sur les réseaux sociaux. La jeune femme est également militante et a ouvertement documenté sa transition. En pleine guerre culturelle autour du « genre », cette collaboration jugée « trop woke », avec l’effigie de Dylan sur les cannettes, a donc rapidement polarisé l’opinion et déchaîné les conservateurs et consommateurs américains. Depuis les appels au boycott se poursuivent, et à la violence également. Dans certains commerces, les étalages ont été explosés. On détruit des caisses, les packs à la mitraillette etc. Et, on filme le tout avec des messages d’injures ou à l’éradication des LGBT+. »

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourL'extrême-droite ne dénonce le harcèlement que pour nourrir ses fantasmes victimaires ou éviter d'avoir à rendre des comptes
  • Argument pourL'extrême-droite n'est pas la dernière à faire usage du harcèlement
  • Argument pourL'extrême-droite a largement bénéficié de l'impunité du harcèlement en ligne
  • Argument pourL'extrême-droite ne considère pas le harcèlement comme un acte immoral mais comme un privilège qui devrait lui être réservé
  • Argument pourL'extrême-droite fait régulièrement bannir ses opposants via des mass reports calomnieux

Arguments contreObjections

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