L'équipe de Zemmour a félicité personnellement les agresseurs impliqués
Résumé
Citations
« L’agression violente de militants pacifiques de SOS Racisme devant public et caméras lors du premier meeting d’Éric Zemmour est-il le signe d’une escalade ? Cet événement s’inscrit dans un continuum de violences perpétrées depuis des années par des groupuscules d’extrême droite : on trouve parmi les agresseurs le chef des Zouaves Paris, un groupe néonazi ultraviolent habitué des attaques contre des militants de gauche. Ces actions ont lieu régulièrement mais plutôt loin des caméras. Ce que je remarque ici, c’est la complicité de l’équipe d’Éric Zemmour, qui est allée remercier les agresseurs, puis l’absence de condamnation politique de ces violences. Dans les jours qui ont suivi, on a entendu la droite mettre dos à dos des gens qui disent non au racisme avec des T-shirts, accusés de provocation, et des néonazis qui les violentent brutalement. Cette absence de réaction ferme s’inscrit toujours dans la même banalisation de l’extrême droite, avec le risque que se constitue derrière Zemmour une vraie organisation fasciste violente. »