Il y a de nombreuses agressions gratuites
Résumé
Citations
« Quand une violence a pour but de voler, l’agresseur frappe pour obtenir un objet convoité, mais s’enfuit dès qu’il s’en est emparé pour ne pas être attrapé par la police. Dans la violence gratuite, pour un “mauvais regard”, l’agresseur frappe autant qu’il en éprouve l’envie, de manière impitoyable et parfois jusqu’à la mort. En 2018, une enquête de l’Insee [Institut national de la statistique et des études économiques] a indiqué une violence gratuite toutes les 44 secondes en France. Tout citoyen peut s’y trouver confronté. » L’Insee est bien à l’origine de la publication d’une enquête annuelle intitulée « Cadre de vie et sécurité ». Cette étude dite de « victimation » consiste à demander à un échantillon représentatif de personnes si elles ont été victimes de différents types d’infractions. Cela permet d’estimer le nombre de faits qui ne donnent pas toujours lieu à un dépôt de plainte.
Contrairement à ce que M. Berger avance et à ce que relaie M. Dupont-Aignan, l’étude ne mesure pas des « violences gratuites » ou des « agressions gratuites ». Le terme n’y est tout simplement pas employé.
Elle aborde en revanche le cas des violences physiques en dehors du ménage, vols et tentatives de vol mis à part. En 2018, 710 000 personnes en ont été victimes, selon la dernière enquête. Soit environ 1 945 agressions par jour, donc environ une « toutes les 44 secondes ». »
Références
Sous-arguments
Contre-arguments
Débat parent