Il faut compter au moins 800 000 morts en Indonésie

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« D'octobre 1965 à février 1966, la répression de l'armée, de la police et des groupes fanatiques musulmans contre les communistes ou soi-disant tels a fait plus de 800.000 morts selon les estimations officielles occidentales, et beoucoup plus en réalité (de l'ordre de un million de victimes civiles). Ce bain de sang a touché des familles entières, s'exerçant notamment contre les couches les plus pauvres de la population, les paysans sans terre (simplement soupçonnés de sympathies communistes ), et s'accompagnant de destructions matérielles ( maisons pillées et incendiées, destruction des "villages rouges" à Bali etc.). Pendant plusieurs années par la suite, des dizaines de milliers de prisonniers politiques ont été enfermés dans des camps de concentration, et les tribunaux d'exception ont procédé à tour de bras à des condamnations à mort après des jugements sommaires. »

René Lefort, « Massacres anticommunistes oubliés et crimes communistes fabriqués », Petite contribution au livre noir de l'anticommunisme et de la contre-révolution, p.161, Indonésie et Japon : les massacres anticommunistes cachés, Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe, Lieven, décembre 2007.

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