Il existe des EMI partagées
Résumé
On peut supposer une "activité cérébrale anormale" dans la survenue des EMI, puisqu'elles sont rapportées par des personnes en agonie, crise cardiaque ou risque de mort. Le cerveau de ces personnes est évidemment perturbé. Mais alors, comment expliquer que des EMI puissent être vécues par des personnes en bonne santé, sans problème psychologique particulier, mais en proximité d'un mourant ? Pour certains chercheurs, il existerait des "EMI partagées", qui montreraient que l'EMI d'un parent ou d'un proche peut être ressentie et en quelque sorte validée par un témoin extérieur, non agonisant mais qui partage l'EMI du mourant.
Ces EMI partagées ne peuvent pas être expliqués par des causes cérébrales, ni par "le stress" (d'autant qu'elles comportent un sentiment de paix ou de béatitude). Elles semblent montrer que l'EMI du mourant est une réalité non physique, perceptible par d'autres personnes.Citations
« Il existe aussi ce que Raymond Moody appelle les « expériences de mort partagée » dans son dernier ouvrage intitulé Témoins de la vie après la vie.
Les expériences de mort partagée ressemblent aux expériences de mort imminente (décorporation, vision autoscopique, lumière mystique, sentiment exacerbé de bien-être, d'amour et de paix, etc.) Les expériences de mort partagée sont vécues par des gens en bonne santé physique et psychologique et qui se manifestent au moment ou après le décès d'un proche. Par exemple, ils se tiennent près du corps et se sentent transportés ailleurs, comme échappés de leur propre corps, immergés dans une intense lumière et « participent » dans la paix et l'amour au départ du proche (ou du patient) après avoir généralement visualisé à ses côtés le film de sa vie.
Voici comment est exposé dans Témoins de la vie après la vie le récit modèle d'une telle expérience :
« Une femme appelée Jane est assise auprès de son mari, en phase terminale d'un cancer, après trente ans de vie commune. Il a perdu conscience et, d'après le médecin qui le soigne, sa mort est imminente. (…) Tandis qu'elle le regarde, une brume blanche s'élève et se dissipe dans l'air au-dessus de lui. (…) Soudain, la chambre s'éclaire et s'emplit d'une lumière blanche dans laquelle dansent des particules. Jane, qui se sent un peu étourdie, comprend tout à coup qu'elle a quitté son corps et qu'elle flotte non loin du plafond de la chambre. Elle se voit en bas, assise auprès du cadavre de son mari, ce qui lui parait bizarre car elle le sent en même temps non loin d'elle. Elle tourne la tête et le voit qui lui sourit (…). Le couple continue à planer tandis que des scènes de leur vie surgissent autour d'eux. Ils voyagent dans leur passé en voyant défiler ces fragments dont certains se présentent de façon panoramique ; (…). Parmi ces scènes, se trouvent des séquences dont Jane ne fait pas partie, des scènes de la vie de son mari. (…) Ensemble, ils se déplacent vers un coin de la chambre qui n'est plus à angle droit. Toute la pièce a changé de forme et semble continuer à se transformer (…). C'est peut-être dû à cette ouverture, à ce tube qui semble se dilater près du plafond, comme une porte vers un ailleurs. Jane et son mari y pénètrent (…) [et] débouchent dans un paysage édénique. Autour d'eux, tout n'est que beauté. (…) Jane et son mari marchent sur un sentier qui descend vers un cours d'eau. Comme ils s'en approchent, Jane se rend compte qu'elle ne peut pas aller plus loin. (…) Elle est heureuse pour son mari qui ne souffre plus et n'a plus de corps mortel. Elle prend congé de lui et, en un éclair, se retrouve dans son corps de chair et d'os, assise auprès de celui, inerte, de son mari(…) »
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