Il émerge un danger "fasciste d'extrême gauche"
Résumé
Citations
« On peut expliquer par la rivalité mimétique l’extrémisme des « antifas », désireux de lutter frontalement contre « l’extrême droite » telle qu’ils l’imaginent, à savoir la synthèse de tout ce qui est à leurs yeux haïssable. Ils baignent ainsi dans un univers idéologique manichéen où la lutte finale contre l’ennemi absolu ne cesse d’être rejouée, souvent d’une façon clownesque. Tel est le nouvel ethos révolutionnaire dans les pays occidentaux. Refoulé aux marges de la vie politique et sociale, il a perdu la fonction qu’il avait remplie au cours des années 1930 face à la menace nazie, celle d’être un puissant facteur d’union des gauches, notamment en France.
Les « antifas » s’attaquent aux policiers, aux magasins, aux bars ou aux restaurants ainsi qu’aux réunions politiques et aux monuments qui leur déplaisent. Mentionnons par exemple les violences et les dégradations commises à Nantes par plus de 600 « antifas » manifestant « contre le fascisme, le capitalisme, l’autoritarisme » au cours de la soirée du 21 janvier 202237. Le slogan scandé par les manifestants était le suivant : « À bas l’État, les flics et les fachos ». L’élu écologiste Tristan Riom, cinquième adjoint à la mairie de Nantes en charge du bâtiment, de l’énergie et du climat, jouant les idiots utiles, a posté ce tweet encourageant les activistes : « Marche aux flambeaux contre l’extrême droite. Du monde et de la musique, de quoi interpeller la vie nocturne nantaise sur l’avancée des idées nauséabondes dans notre pays ».
(...) Aujourd’hui, les groupements politiques qui, dans leurs comportements violents et leurs visions manichéennes simplistes, ressemblent le plus aux milices fascistes historiques, sont les groupes dits d’extrême gauche, de gauche radicale ou d’ultra-gauche tels que les « antifas » ou les black blocs. Ce sont eux qui incarnent une menace réelle pesant sur la démocratie pluraliste. C’est ce qui justifie qu’on puisse recourir, pour les désigner, à une expression telle que « fascisme d’extrême gauche38 », il »