Faut-il scinder la Belgique ?
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POUR Le pays est bien trop complexe à gérer Le fossé entre les deux communautés linguistiques majoritaires est bien trop grand La cohabitation entre les deux communautés linguistiques majoritaires a toujours été conflictuelle Les États résultant de cette scission pourront toujours collaborer La Belgique a déjà un fonctionnement à deux vitesses Les plus grands partis de Flandre demandent au minimum une autonomie très proche d'une scission complète
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CONTRE L'idée n'est défendue que par l'extrême-droite Il serait difficile de trancher sur le sort de Bruxelles et des communes à facilités La scission de la Belgique serait un désastre économique La scission de la Belgique encouragerait un repli sur soi identitaire Les pays résultant de cette scission seraient affaiblis Cette scission sera délibérément désavantageuse pour la Wallonie La scission de la Belgique n'apportera rien de bénéfique dans la vie des Flammands ou des Wallons Une scission de la Belgique affaiblirait gravement les luttes sociales
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Pour comprendre le débat
Une querelle très ancienne
Les tensions intercommunautaires sont aussi vieilles que la naissance de l'État belge. Au cours des XIXe et XXe siècles, la Belgique et la France se sont lancées dans une opération d'unification linguistique en réprimant légalement l'usage des langues régionales. Si l'opération a été un succès en France, les locuteurs de langue flamande, du fait d'une culture identitaire très forte, ne l'entendaient pas de cette oreille et ont résisté à la francisation, avec une telle ténacité que la langue néerlandaise finira par être reconnue officiellement, mais cette répression linguistique laissera de profonds ressentiments qui perdurent encore aujourd'hui et qui impacteront lourdement l'organisation politique. Ainsi, la Belgique sera progressivement divisée en deux entités distinctes et disposant d'une autonomie qui ne cessera jamais de croître. Pour autant, les dissensions et clivages culturels et politiques entre les deux communautés ne vont jamais réellement s'apaiser, oscillant entre guerre froide et périodes de crise politique plus ou moins profonde. Se développera alors en Flandre un courant indépendantiste de plus en plus influent, que l'autonomisation progressive des deux communautés, dont l'objectif initial était de les calmer, va au contraire attiser, voire, selon certains discours, crédibiliser. Cependant, malgré le développement de branches régionalistes, la partie francophone est restée opposée à la séparation du pays, ce dernier symbolisant à leurs yeux un idéal multilingue et multiculturel réuni au sein d'un même espace.
Arguments « pour »
Quels sont les arguments pour la séparation de la Belgique ?
Arguments « contre »
Quels sont les arguments contre la séparation de la Belgique ?
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