Staline disposait et couvrait des hommes de main crapuleux tels que George Mink
Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« Parmi la foule des bolchevistes internationaux qui peuplaient Hambourg vers 1930, George Mink était détesté et méprisé. Ses propres compatriotes eux-mêmes le considéraient ouvertement comme un bandit. Albert Walter, en parlant de lui, disait : "Le tueur de Bowery !" »
« George Mink avait adhéré au Parti à Philadelphie en 1926 où il avait travaillé comme chauffeur de taxi. Il augmentait ses revenus en chapardant dans les docks, et éclatait d’orgueil en spécifiant que ses compères l’avaient baptisé : Mink, le pirate du port. Il s’était convaincu que la vie d’un communiste professionnel lui conviendrait à merveille. Il alla à New York en 1927 et de sa propre initiative écrivit des rapports confidentiels à Losovsky, à Moscou, en lui offrant ses services. Son énergie et son manque de scrupules le désignèrent pour attirer les marins de son pays sous la bannière du Komintern. Il organisa les premiers clubs internationaux sur les côtes américaines. Appelé à Moscou en 1928, il accepta d’espionner pour la Guépéou les camarades communistes suspectés de tiédeur, et s’acquit la protection de Losovsky auquel il prétendait être vaguement apparenté. Nanti dès lors d’un faux passeport, de fonds et de pouvoirs spéciaux, George Mink circula aux États-Unis, au Mexique et dans d’autres pays sud-américains. Depuis 1930 cependant, Mink habitait plus souvent Berlin, Hambourg et Moscou que New York. Officiellement, il s’occupait de syndicalisme révolutionnaire. Secrètement, il était devenu membre de l’Apparat de contre-espionnage de la Guépéou. »