Oui parce qu'on a pas envie de discuter avec un imbécile qui vous sort des slogans à la cons tel que: "un tel est comme ça parce qu'il est née ailleurs". Puis, à force de se rendre compte que beaucoup de vérités, ou seulement hypothèses probables, sont parfois censurées seulement parce qu'elles ne rentrent pas dans des story-tellings et pseudos vérités institutionnelles on aurait tendance à ne plus vouloir de limites.
Il m'est arrivé, par exemple de vouloir augmenter une page de Wikipedia avec des faits avérés qui n'entraient pas dans le story-telling de l'Histoire, et bien qu'il y avait des éléments forts (tel que des extraits vidéos, des liens avérés, peu connus, mais certifiés) ces ajouts furent ôtés, hélas.
Il y a les contextes aussi. Disons que si deux personnes discutent et qu'elles ont, chacune, les armes de connaissances poussées, la discussion peut aller très loin dans des thèses hétérodoxes, mêmes choquantes, sans pour autant qu'il y ait abus de l'expression.
On peut discuter de tout, mais pas avec n'importe qui, c'est une formule, mais il suffit d'un seul locuteur assé ouvert et calé, pour qu'une discussion ne dérape pas. Les arguments mêmes dérapants des autres seront contre-carrés par ceux du locuteur calé dans un domaine.
Donc, elle doit l'être dans le cas où il manque un participant à l'esprit solide et ouvert au milieu, comme dans le cas d'une agora composée de militants débilement encartés. Et dans le cas contraire, elle peut être illimité puisque les apports du médiateur viendront démonter les arguments débiles et donner aux suivants égarés les démonstrations qui leurs serviront aussi à éviter les mauvaises interprétations.