Des législations institutionnalisant la LGBTphobie existent dans des pays européens
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Résumé
Citations
« Les points négatifs à retenir
- Le Royaume-Uni a enregistré une baisse significative dans son classement, passant de la 10e à la 14e place. Ces résultats sont obtenus à un moment où le sentiment anti-trans est largement répandu dans la politique et les médias, alors que le gouvernement britannique ne fait pas avancer les réformes promises sur la reconnaissance du genre et l'interdiction de la "thérapie de conversion" pour toutes et tous.
- Dans un contexte de montée assumée du sentiment anti-LGBTQIA+ en Bulgarie et en Roumanie, les deux pays ne sont plus très loin du dernier rang du classement d'ILGA EUROPE, qui est occupé actuellement par la Pologne. La Roumanie perd des points en raison de la loi qui limite les libertés de rassemblement par les autorités, et qui interdisent par conséquent les différentes marches de fierté présentes dans le pays. Quant à la Hongrie, elle perd trois places, principalement parce que son parlement a adopté un certain nombre d'amendements directement discriminatoires à l'égard des personnes LGBTQIA+, notamment l'interdiction de "la représentation et la promotion d'une identité de genre différente du sexe de naissance, du changement de sexe et de l'homosexualité" pour les personnes de moins de 18 ans.
- Enfin, 20 pays sur 49 n'ont toujours pas de protection contre les crimes de haine fondés sur l'orientation sexuelle, tandis que 28 pays n'ont aucune protection contre la violence fondée sur l'identité de genre. »
Fédération Prisme, « Rapport annuel d'ILGA EUROPE : une nouvelle dynamique apparait dans les droits des personnes LGBTQIA+ en Europe ! », 12/5/22.
« Pour sa part, Arc-en-Ciel Wallonie poursuit le combat qu’elle mène depuis maintenant 15 ans pour mettre fin à cette discrimination. Nous nous réjouissons de l’avancée majeure que représente le nouvel avis du Conseil Supérieur de la Santé. Nous attendons des autorités politiques qu’ils établissent une feuille de route crédible en vue de mettre fin dans les délais les plus courts à l’exclusion des HSH. Enfin, nous exigeons de la Croix-Rouge et des autres organismes de collecte qu’ils ouvrent immédiatement la collecte de plasma aux candidats donneurs HSH. »
Fédération Prisme, « Le conseil supérieur de la santé recommande la levée de l'exclusion des HSH du don de sang », 4/4/22.