De plus en plus de gens évoquent la "guerre civile"
Résumé
Citations
« Un Marocain de 37 ans a poignardé ce mardi 19 juillet une femme et ses trois filles dans un village de vacances des Hautes-Alpes. Si les causes de son geste restent très floues, l'emballement autour de ce drame illustre la grande tension qui règne dans le pays. Comment un fait divers, dans la France traumatisée par l’attentat au camion de Nice, peut prendre en moins d’une heure les allures du premier acte de la guerre civile ? Il faut d’abord que tous les ingrédients soient réunis et là, pas un ne manque. »
« "Désormais quand des violences explosent à Mayotte, c’est tellement dangereux que la police fait défection et exhorte les pompiers d’aller se mettre à l’abri", raconte le député insulaire Mansour Kamardine (Les Républicains). Une scène dantesque, à peine croyable dans le 101ème département français. Pourtant, elle ne s’est produite pas plus tard que le week-end dernier. Ce samedi 15 août, des affrontements entre bandes ont fait un mort et quatre blessés graves, ainsi que des dégâts matériels dans les villes de Mamoudzou et de Koungou. Les jeunes, armés de coupe-coupe, de cocktails Molotov et de pneus enflammés ont également incendié des cases en tôle et semé la terreur parmi la population. Le député de Mayotte, Mansour Kamardine, craint d’en arriver à un état de "guerre civile" et exhorte l’Etat à intervenir au plus vite. Entretien. »
« Interrogé sur la flambée de violences ces dernières semaines en France, le philosophe a qualifié la situation actuelle de «guerre civile». «Quand des jeunes tirent à bout portant sur un policier simplement parce qu'ils sont en train de se faire contrôler, quand des Français tirent sur des Français […] ça s'appelle une guerre civile», a-t-il justifié.
Il faisait notamment référence au meurtre mercredi dernier d'un policier à Avignon lors d'une opération anti-drogue.
Michel Onfray a également pointé les «territoires perdus de la République». «On a décidé qu'on y mettrait plus les pieds donc dans ces cas-là, oui, quand il y a des quartiers qui font sécession, ça ressemble à quelque chose qui s'apparent à la guerre civile», a-t-il poursuivi. »
« Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.
[…] si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.
On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers. »