Cette famine n'a pas été génocidaire du fait qu'elle a frappé ponctuellement pour causes météorologiques toutes les régions de l'URSS

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Le communisme a-t-il encore un avenir ?.
Mots-clés : Communisme[ modifier ].

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« Staline et le régime soviétique auraient donc eu la capacité d'enfouir à jamais les morts entassés en quelques mois, alors que l'extermination de six millions de juif, étirée sur près de trois ans a accumulé des preuves immédiatement visibles, perçues d'emblée très au-delà des frontières de la réalisation du processus, et conservées sur les lieux du génocide malgré les efforts que fit le IIIème Reich pour en dissimuler toute trace à partir de 1944. »

Annie Lacroix-Riz, « Réponse à une "enquête" sur l'Ukraine », Petite Contribution au Livre Noir de l'anticommunisme et de la Contre-Révolution, p.46, Remarques concernant mes recherches et celles des autres chercheurs, Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe, Lieven, Décembre 2007.

« la famine touche la plupart des régions soviétiques, et pas seulement l’Ukraine et les zones rurales, mais bien différentes régions de Russie, du Kazakhstan, de Sibérie, ainsi que les villes, de 1931 à 1933. Il est donc faux de dire que la famine a été dirigée contre l’Ukraine. La famine de la fin 1932 jusqu’à l’été 1933 est principalement expliquée par les très mauvaises récoltes de 1931 et de 1932, celles-ci ne permettent pas d’assurer l’autonomie alimentaire de l’URSS pour la soudure du printemps / été 1933 »

Auteur non renseigné, « Sur la famine de 1932-1933 en Ukraine et en URSS : la vérité historique contre la propagande avec Himka, Tauger, Whetccroft et Davies », Initiative communiste Pôle de renaissance communiste en France, 28 juin 2020.

« Certains documents connus des historiens attestent du fait que Staline autorisa en 1933 la livraison de blé à l'Ukraine, au détriment des régions russes. Pour ne citer qu'un fait, rappelons que le 27 juin 1933, le secrétaire du Comité central du Parti communiste ukrainien Khataïevitch adressa à Staline un cryptogramme dans lequel il racontait: "Les pluies incessantes de ces dix derniers jours ont considérablement ralenti la maturation des céréales et ajourné la récolte. Dans les kolkhozes de certaines région, le blé que nous avions octroyé est totalement ou quasiment épuisé. La situation alimentaire s'est considérablement aggravée, ce qui est particulièrement dangereux à la veille de la récolte. Je vous prie instamment de nous accorder, si c'est possible, 50.000 pouds (1 poud = 16,38 kg) supplémentaires [de blé]". Ce document porte une mention faite par Staline: "Il faut les leur accorder". Dans le même temps, Staline refusa d'accorder une aide alimentaire demandée le 3 juillet 1933 par le chef du secteur politique de la station de machines et de tracteurs de Novoouzensk, sur la Volga. Le fait que la famine s'abattit simultanément sur les zones de collectivisation intense constitue, à notre avis, un argument capital contre le concept de "génocide via l'Holodomor". Il démontre en outre que la situation en Ukraine n'avait rien d'exceptionnel par rapport aux autres régions du pays. Il est établi que la famine se propagea en 1932 et 1933 non seulement en Ukraine, mais également le long du Don et du Kouban, dans la région de la Volga, dans l'Oural du Sud, en Sibérie occidentale et au Kazakhstan. »

Viktor Kondrachine, « L'hodolomor de 1932-1933 une tragédie partagée », RIA Novosti, 25 novembre 2008.

« Le concept de génocide n'est pas non plus convaincant du point de vue des statistiques démographiques, car celles-ci montrent que proportionnellement, le nombre de victimes de la famine a été le même dans ses épicentres, c'est-à-dire, dans toutes les régions céréalières de l'URSS. Une analyse comparative des recensements de 1926 et de 1937 permet d'établir que la réduction de la population rurale dans les régions soviétiques frappées par la famine de 1932-1933 était la suivante: Kazakhstan - 30,9%, région de la Volga - 23%, Ukraine - 20,5%, Caucase du Nord - 20,4%. Les documents relatifs aux recensements montrent qu'au moins quatre régions de la RSFSR (République socialiste fédérative soviétique de Russie), à savoir la région de Saratov, la république autonome des Allemands de la Volga, le territoire d'Azov et de la mer Noire et la région de Tcheliabinsk (Oural du Sud), pâtirent beaucoup plus que l'Ukraine. »

Viktor Kondrachine, « L'hodolomor de 1932-1933, une tragédie partagée », RIA Novosti, 25 novembre 2008.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourLe gouvernement soviétique a mis tout en oeuvre pour juguler la famine
  • Argument pourLa famine a fait en 1933 moins de trois millions de morts, en terme de surmortalité, à l'échelle de toute l'URSS
  • Argument pourCes hécatombes ont cessé après 1933
  • Argument pourFait inédit pour un génocide l'Ukraine a eu le privilège avec la Bielorussie d'obtenir en 1945 un siège à l'ONU

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