Cette "essentialisation" ne fait que décrire une réalité sociétale
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Cet argument est utilisé dans le débat Pour ou contre le wokisme ?.
Cet argument est une objection à Comme le racisme, le wokisme essentialise les individus en fonction de leur "race", de leur sexe ou de leur orientation sexuelle et Les wokes se disent "de gauche" et progressistes mais font passer la lutte des "races" derrière la lutte des classes.
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Résumé
L'existence de groupes oppresseurs et oppressés n'est pas une "théorie", mais une réalité sociologique, et le fait que certains groupes humains soient favorisés alors que d'autres sont discriminés est un fait, pas une opinion. Si l'extrême-droite se bat contre cette idée, c'est précisément parce qu'elle est dérangeante pour son agenda politique, qui a tout intérêt à attribuer les discriminations à des cas siolés ou à des boucs émissaires plutôt qu'à l'ensemble de la société.
Citations
« On entend dire que les antiracistes sont racistes parce qu’ils parlent de « race ». Mais, précisément, ils prennent la « race » pour objet d’étude, comme une construction sociale issue du discours raciste. Les « racisés » ne le sont que parce qu’il y a des racistes. »
Cyprien Caddeo, « Alain Policar : « Les conservateurs nomment “wokisme” tout ce qu’ils n’aiment pas » », L'Humanité, 2 mai 2024.
