Certains expérienceurs d'EMI ont guéri de façon miraculeuse
Résumé
Citations
« Il est 7 h, ce matin du 27 aout 2014. Germaine, âgée de 79 ans, souffre de violentes douleurs abdominales, réveillant à nouveau des angoisses. En 2010, l’annonce d’un cancer du rectum avait nécessité la pose d’un anus artificiel. Si les marqueurs de la maladie restaient toujours un peu élevés dans son sang, la vie avait repris son cours. Ce jour-là, aux urgences, le diagnostique alarmant tombe : péritonite avec rupture de l’intestin. Les selles se sont répandues dans l’abdomen, l’infection est généralisée. Une opération est programmée en urgence, mais son état se dégrade à grande vitesse, et le médecin préconise de la plonger dans un coma artificiel… dont elle ne se réveille pas. Sept jours après, Isabelle prend la décision de la « débrancher » de l’assistance médicale, motivée par de nombreuses discussions avec Germaine, au sujet de l’acharnement thérapeutique. Toute la famille est là, pour lui dire adieu. Un prêtre vient pour l’accompagner. Ce soir-là, Isabelle, épuisée, quitte la chambre de sa mère mourante.
« Retour à la vie » peut-elle lire sur le texto envoyé au petit matin par son amie restée au chevet de sa mère ! Franchissant le seuil de la chambre, Isabelle la retrouve assise dans son lit, pétillante de vie, le teint rose, une tasse de thé à la main avec une envie de manger du miel ! En extase, Germaine est animée d’un besoin inextinguible de parler de son expérience, du tunnel, de sa traversée : « Hier quand le prêtre est venu, j’ai levé mes mains jointes au ciel, et je suis montée vers la lumière. C’était tellement beau ! » La vielle dame ne semble pas souffrir, et ne mentionne ni la maladie, ni l’opération. Le nouveau bilan médical est formel : elle ne présente ni difficultés respiratoires, ni fièvre, alors qu’elle était en infection généralisée, avec plusieurs organes atteints, des plaies opératoires infectées, un poumon malade… et qu’elle ne reçoit plus d’antibiotique depuis plusieurs jours. Plongée dans son expérience, Germaine ne semble aucunement préoccupée par son état physique, et ne se plaint d’aucunes douleurs. Sa personnalité aussi a changé ! Alors qu’elle présentait un tempérament très anxieux, elle affiche à présent un très grand calme, proche du détachement spirituel. Son transfert dans une autre unité, avec de nombreuses interventions de nutritionniste, kiné, infirmières, étudiants semblent affecter son état de santé. Après un scanner rassurant sur l’évolution de l’infection abdominale : Germaine est autorisée à retourner chez elle !
[…] Pour Christine Angelard, diplômée d’un doctorat en médecine français et naturopathe vivant au Québec depuis une quinzaine d’année, la guérison de Germaine qu’elle suit en tant que patiente reste extraordinaire : « Sur le plan médical, la situation était désespérée, c’est totalement inexplicable ! » Trois mois, après sa sortie, Christine Angelard retrouve une femme ne présentant pas de séquelle de l’événement infectieux et une jambe débarrassée de ses varices. Plus surprenant encore, Germaine qui présentait auparavant un profil psychologique plutôt fragile, fait preuve aujourd’hui d’une grande assurance ; sa transformation est d’ordre également psycho émotionnel. »