Certaines ONG négocient avec les trafiquants d'êtres humains et parfois les protègent
Résumé
Citations
« Les Italiens ont également eu recours à des agents infiltrés. Grâce à des micros cachés, la police a enregistré d’innombrables conversations à bord des bateaux d’ONG, écouté des appels téléphoniques et lu des communications Whatsapp des sauveteurs.
Selon le “SonntagsZeitung”, Save the Children protège les passeurs des poursuites judiciaires. Ainsi, les règles d’engagement écrites de l’organisation humanitaire, dont le “SonntagsZeitung” a eu connaissance, stipulent : “Save the Children ne répond pas à la demande de remise de matériel photo/média dans le but d’identifier les trafiquants d’êtres humains, etc.”.
Fin octobre 2017, la police italienne a perquisitionné le Vos Hestia et a confisqué de nombreux appareils électroniques. Peu après, Save the Children a annoncé la fin de ses opérations de sauvetage en Méditerranée. Selon les recherches, une situation similaire s’est produite lors des opérations de sauvetage de Médecins sans Frontières (MSF).
Il est également reproché aux organisations humanitaires de savoir que des passeurs se trouvent eux-mêmes parmi les migrants. A l’arrivée en Italie, les sauveteurs n’auraient cependant pas dit que de tels criminels se trouvaient à bord. »