Autoévaluation : Faut-il débattre avec l'ennemi ?

Pour contrer l'ennemi, il faut le connaître

Si on se referme dans ses certitudes et que l'on se contente de mépriser ou de détester son ennemi, on ne va pas développer de stratégies efficaces pour le contrer. Certes, on aura l'impression d'être meilleur que lui, mais on ne saura pas forcément démonter ses arguments, empêcher des gens de s'enrôler sous sa bannière, etc. Les personnes qui ont le mieux combattu des idéologies totalitaires étaient souvent elles-mêmes d'anciens partisans de ces idées, donc les connaissaient bien et avaient souvent eu l'occasion de discuter avec leurs partisans. C'est ainsi que ce sont d'anciens membres de sectes qui savent le mieux démonter les mécanismes sectaires, etc.

« La théorie du complot est venue dans un second temps. Le jour où un élève lui assure que le 11 Septembre a été organisé par les services secrets ou les juifs : Je ne m’y attendais pas du tout. C’était très construit, il avait réponse à tout. C’est là qu’elle s'est mise à travailler sur le conspirationnisme. »

Auteur non renseigné, « Moi Président : les profs doivent s'armer pour répondre aux théories du complot », L'Obs.

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Justifications

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Objections

Pour connaître ses ennemis, il n'y a pas besoin de débattre avec eux

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1. Pour moi, cet argument est :

Infondé

Discutable

Fondé

Je ne sais pas