Au contraire, les grands médias tentent de cacher l'origine de nombreux agresseurs en silenciant leurs noms et prénoms
Résumé
Citations
« Il aura fallu plus de 48 heures pour que la « grande presse », comme on dit, fasse allusion à ce qu’on pouvait lire partout sur Internet : le jeune garçon de 16 ans qui a tué Kylian, 13 ans, dans un collège de Rennes, est le « fils de réfugiés politiques tchétchènes ». Il est musulman. Les journalistes – du moins l’immense majorité d’entre eux – ont donc préféré passer sous silence ce « détail ». Pour le présenter, Le Monde a choisi, expliquant que « [son] prénom a été changé », de le rebaptiser Vladimir… à consonance russe mais, c’est l’essentiel, pas musulmane. Il ne s’agirait pas d’alimenter « l’islamophobie ». Du coup, c’est exactement l’inverse qui se produit. Aujourd’hui, lors de chaque fait divers, quand l’identité de l’agresseur n’est pas divulguée, on ne peut s’empêcher de s’interroger: nous la cacherait-on volontairement ? Comme si nous étions des imbéciles, des bêtes mal-pensantes que ces bons journalistes auraient pour devoir de rééduquer. »
Références
Justifications
Objections