Statistiquement, une révolte a plus de chance de réussir si elle tolère la violence en son sein
Résumé
Citations
« Les chercheurs affirment que la non-violence est plus susceptible d'entraîner des changements politiques que d'autres stratégies, y compris la violence. Cette étude identifie les problèmes soulevés dans la littérature, allant des procédures de codage à l'échantillonnage observationnel, en passant par l'interprétation des phénomènes. Si l'on analyse la violence non armée, la violence réactive et les cas omis, les taux de réussite de la non-violence sont moins bons qu'on ne le pensait auparavant. L'inclusion de cas du XIXe siècle (1800-1900) et de cas du XXe siècle qui n'avaient pas été analysés auparavant révèle que les campagnes non violentes ont connu un taux de réussite de 48 %, tandis que les campagnes qui ont recouru à la violence non armée ont réussi dans 61 % des cas, celles qui ont utilisé la violence non armée réactive dans 60 % des cas et celles qui ont été entièrement violentes dans 30 % des cas. La non-violence n'est pas un déterminant causal du changement politique, mais plutôt, sa mise en œuvre est moins efficace qu'un simple tirage au sort probabiliste. Il y a lieu de présumer que cette littérature est biaisée en faveur des intérêts des élites, de la même manière que la recherche scientifique sur les recommandations alimentaires et les substances a été historiquement faussée par le corporatisme.
(Scholars argue that nonviolence is likelier to cause political change in comparison to other strategies, including violence. This study identifies issues throughout this literature ranging from coding procedures, observational sampling, to interpretations of phenomena. If unarmed violence, reactive violence, and omitted cases are analyzed, nonviolent success rates are worse than formerly considered. Inclusion of 19th century (1800–1900) cases and previously unanalyzed cases from the 20th century reveals that nonviolent campaigns experienced a 48% rate of success, whereas campaigns that adopted unarmed violence were 61% successful, campaigns utilizing reactive unarmed violence were 60% successful, and 30% of fully violent campaigns were successful. Nonviolence is not a causal determinant of political change, but rather, its implementation falls short of a probabilistic coin toss. There is reason to presume this literature is biased toward elite interests in similar ways to how scientific inquiry on dietary and substance guidelines has historically been skewed by corporatism.) »
Références
Justifications
Objections
Débats parents