À la veille de l'insurrection d'Octobre, la minorité déterminante des troupes, le commandement, était résolument contre les bolchéviks

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Mots-clés : commandement militaire, opposition, insurrection, révolution d'Octobre[ modifier ].

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« La garnison, en son immense majorité profondément hostile au gouvernement, n’était pourtant point susceptible de se battre et ne se rangeait point du côté des bolcheviks. La cause en était dans la rupture définitive entre l’ancienne structure militaire des troupes et leur nouvelle structure politique. L’épine dorsale d’un élément de troupes combatif est constituée par le commandement. Celui-ci était contre les bolcheviks. Au point de vue politique, l’épine dorsale de la troupe, c’étaient les bolcheviks. Cependant, non seulement ils ne savaient pas commander, mais, dans la plupart des cas, ils ne savaient guère se servir des armes. La masse des soldats n’était pas homogène. Les éléments actifs, combatifs, formaient, comme toujours, la minorité. La majorité des soldats sympathisait à l’égard des bolcheviks, votait pour eux, les élisait, mais n’attendait pas d’eux une solution. Les éléments hostiles aux bolcheviks dans les troupes étaient trop insignifiants pour se hasarder à quelque initiative. L’opinion politique de la garnison était ainsi exceptionnellement favorable à une insurrection. Mais, au point de vue combatif, elle ne pesait pas lourd, c’était clair d’avance. »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

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