L'insurrection d'Octobre était nécessaire pour vaincre la petite minorité de la garnison qui était résolument contre les ouvriers et les bolchéviks
Résumé
Citations
« L’insurrection [n'était pas] superflue. Du côté des ouvriers se rangeait, il est vrai, l’écrasante majorité de la garnison ; mais la minorité était contre les ouvriers, contre l’insurrection, contre les bolcheviks. Cette petite minorité se composait des éléments les plus qualifiés de l’armée : le corps des officiers, les junkers, les bataillons de choc, peut-être aussi les cosaques. L’on ne pouvait conquérir politiquement ces éléments : il fallait les vaincre. En sa dernière partie, le problème de l’insurrection qui est entrée dans l’histoire sous le signe d’octobre avait, ainsi, un caractère purement militaire. La solution devait venir, à la dernière étape, des fusils, des baïonnettes, des mitrailleuses, peut-être même des canons. C’est dans cette voie que conduisait le parti des bolcheviks. »