L'insurrection d'Octobre a été organisée de manière à assurer l'ordre et le calme dans Petrograd

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Mots-clés : insurrection, ordre, calme, organisation, Petrograd, révolution d'Octobre[ modifier ].

RésuméRésumé

CitationsCitations

« Les autorités militaires du camp gouvernemental donnaient, à Petrograd, une appréciation extrêmement flatteuse de la direction militaire de l’insurrection. « Les insurgés maintiennent l’ordre et la discipline – déclarait par fil direct le ministère de la Guerre au Grand Quartier Général aussitôt après la chute du palais – Il n’y a eu ni pillages ni pogroms ; au contraire, des patrouilles d’insurgés ont mis en état d’arrestation des soldats qui titubaient… » Le plan de l’insurrection était indubitablement élaboré d’avance et fut appliqué avec persistance et en bon ordre… »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

« Claude Anet, officieux journaliste français à Petrograd, s’étonnait sincèrement : ces Russes incohérents font une révolution autrement qu’il ne l’a vu dans les vieux bouquins. « La ville est calme ! » Anet se renseigne par téléphone, reçoit des visites, sort de chez lui. Les soldats qui lui coupent le passage sur la Moïka marchent en bon ordre, « comme sous l’ancien régime ». Sur la Milliennaïa, nombreuses patrouilles. Pas un coup de fusil. L’immense place du palais d’Hiver, à cette heure de midi, est encore presque déserte. Patrouilles sur la Morskaïa et la Nevsky. Les soldats ont de l’allure, une tenue irréprochable. Au premier coup d’œil, il semble indubitable que ce soient des troupes du gouvernement. Sur la place du palais Marie, d’où Anet pensait pénétrer dans le préparlement, il est arrêté par des soldats et des matelots, « à vrai dire très polis ». Deux rues accédant au Palais sont barricadées par des automobiles et des chariots. Il y a aussi à cet endroit des autos blindées. Tout cela est aux ordres de Smolny. Le Comité militaire révolutionnaire a envoyé par toute la ville des patrouilles, a placé des postes de garde, a dissout le pré-parlement, est le maître de la capitale et y a établi un ordre « qu’on n’avait jamais vu depuis le commencement de la révolution ». Dans la soirée, la concierge vient apprendre aux locataires français que l’État-major des soviets a communiqué les numéros de téléphone qui peuvent servir, à toute heure, pour demander le secours de la force armée en cas d’attaque ou de perquisition douteuse. « En vérité, nous n’avons jamais été mieux gardés. » »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

« Rogovsky [le commissaire de la préfecture de police de la ville] attira tout particulièrement l’attention de Kerensky sur ce fait que les « bolcheviks réalisaient tout leur plan dans l’ordre le plus parfait, ne rencontrant nulle part de résistance du côté des troupes gouvernementales ». »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

  • Argument contreLes insurgés d'Octobre ont commis des viols, pillages et exécutions sommaires

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