À la veille de l'insurrection d'Octobre, les armées des classes possédantes s'étaient écroulées avec leurs partis

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Mots-clés : écroulement, armée, révolution d'Octobre[ modifier ].

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« La force sociale de l’autre camp était constituée par les classes possédantes. Cela signifie qu’elles déterminaient sa faiblesse militaire. Les importants personnages du capital, de la presse, des chaires universitaires, où donc et quand s’étaient-ils battus ? Pour les résultats des combats qui déterminaient leur propre sort, ils avaient l’habitude de se renseigner par le téléphone ou le télégraphe. La jeune génération, les fils, les étudiants ? Ils étaient presque tous hostiles à l’insurrection d’octobre. Mais la plupart d’entre eux, avec les pères, attendaient à l’écart l’issue des combats. Une partie adhéra plus tard aux officiers et aux junkers qui, déjà auparavant, étaient recrutés en une forte mesure chez les étudiants. Les propriétaires n’avaient pas le peuple pour eux. Les ouvriers, les soldats, les paysans s’étaient tournés contre eux. L’écroulement des partis conciliateurs montrait que les classes possédantes étaient restées sans armée. »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

« Les adversaires de l’insurrection, dans les rangs mêmes du Parti bolcheviste, trouvaient cependant assez de motifs pour des déductions pessimistes. Zinoviev et Kamenev donnaient l’avertissement de ne pas sous-estimer les forces de l’adversaire. « Petrograd décide, mais, à Petrograd, les ennemis disposent de forces importantes : cinq mille junkers, parfaitement armés et sachant se battre, plus un État-major, plus des bataillons de choc, plus les cosaques, plus une importante partie de la garnison, plus une très considérable artillerie disposée en éventail autour de Piter. En outre, les adversaires, avec l’aide du Comité exécutif central, essaieront presque à coup sûr d’amener des troupes du front… » Cette énumération est imposante, mais ce n’est qu’une énumération. Si, dans l’ensemble, l’armée est une agglomération sociale, quand elle se scinde ouvertement, les deux armées sont les agglomérations des camps opposés. L’armée des possédants portait en elle le ver rongeur de l’isolement et de la désagrégation. »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

RéférencesRéférences

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