Tous les révolutionnaires doivent faire usage de la répression contre leurs adversaires s'ils veulent préserver la révolution
Résumé
Citations
« En révolution comme en guerre, il s’agit de briser la volonté de l’ennemi, de le réduire à capituler en acceptant les conditions du vainqueur. La volonté est, assurément, un fait d’ordre psychologique, mais, à la différence d’un meeting, d’une réunion publique ou d’un congrès, la révolution poursuit ses fins par le recours à des moyens matériels, bien que dans une mesure moindre que la guerre. »
« La classe ouvrière, qui s’est emparée du pouvoir en combattant, avait pour tâche et pour devoir de l’affermir inébranlablement, d’assurer définitivement sa domination, de couper toute envie de coup d’État chez ses ennemis et de se donner, par cela même, la possibilité de réaliser les grandes réformes socialistes. Ou alors il ne fallait pas prendre le pouvoir. La révolution n’implique pas « logiquement » le terrorisme, de même qu’elle n’implique pas l’insurrection armée. Solennelle banalité ! Mais, par contre, la révolution exige de la classe révolutionnaire qu’elle mette tous les moyens en œuvre pour atteindre ses fins ; par l’insurrection armée, s’il le faut ; par le terrorisme, si c’est nécessaire. La classe ouvrière, qui a conquis le pouvoir les armes à la main, doit briser par la violence toutes les tentatives qu’on fera pour le lui arracher. Partout où elle se trouvera en présence d’un complot armé, d’un attentat, d’une révolte, sa répression sera impitoyable. »
« Qui renonce en principe au terrorisme, c’est-à-dire aux mesures d’intimidation et de répression à l’égard de la contre-révolution armée, doit aussi renoncer à la domination politique de la classe ouvrière, à sa dictature révolutionnaire. Qui renonce à la dictature du prolétariat renonce à la révolution sociale et fait une croix sur le socialisme. »