Tous les partis de gauche qui voulaient redistribuer les richesses s'en sont abstenus une fois au pouvoir
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Cet argument est utilisé dans les débats Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Le capitalisme doit-il être renversé ?, La France est-elle une démocratie ?, La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?, Le capitalisme doit-il être réformé ? et Le capitalisme peut-il être réformé ?.
Cet argument est une justification de La trahison des partis de gauche a conduit au dégoût de la politique et à la résignation.
Cet argument est une objection à Il existe de la redistribution et des impôts en régime capitaliste et Un capitalisme plus humain est possible grâce à de la redistribution.
Résumé
Les mesures sociales dépassent rarement les prospectus électoraux et sont rapidement oubliées une fois les élections terminées. On se retrouve donc avec des partis qui, peu importe leur bord politique apparent, font finalement la même chose: prendre aux pauvres pour donner aux riches.
Citations
« L’impôt sur la fortune est depuis toujours dans le programme du PS. En période d’élection, en tout cas. Car, une fois qu'il participe au gouvernement, il le relègue très vite aux oubliettes...
Par ailleurs, il faut distinguer Elio Di Rupo candidat, qui jure de s’en prendre aux multinationales, et Elio Di Rupo Premier ministre, qui va vanter au sommet de Davos - qui rassemble la crème du patronat mondial - le paradis fiscal belge pour les multinationales, avec les fameux intérêts notionnels.
C’est également ce même PS de gouvernement qui a voté pour la création des intérêts notionnels en 2006. Un cadeau fiscal qui a coûté en 10 ans 40 milliards d'euros à la collectivité, comme l’avait calculé en 2016 le service d’études du PTB. »
Germain Mugemangango, « Le PS en campagne et le PS au pouvoir : histoire d’un grand écart », Parti du Travail de Belgique, 29 avril 2019.