Plus on avance dans la connaissance de l'homme, plus on découvre de déterminismes
Résumé
Citations
« Sur la base de nos connaissances sur le cerveau, certains neuroscientifiques et philosophes prétendent que nous serions tous plus ou moins dans des états mentaux proches du somnambulisme – même réveillés et parfaitement conscients. En fait, nous ne serions aucunement maîtres de nos destinées et de nos décisions. Bien plus déterminants seraient les événements de notre passé et les ressorts de notre inconscient. En clair : le libre arbitre serait une illusion.
Les tenants d'une telle posture intellectuelle font valoir que tous les êtres vivants obéissent aux lois de la physique, en quoi tout événement est la conséquence logique de celui qui le précède, selon le principe de causalité. Même le comportement humain résulterait de liens de cause à effet, sur lesquels nous n'aurions aucune prise. Dans l'univers, il n'y aurait aucune place pour la liberté.
Certaines études neuroscientifiques semblent donner foi à cet argument. Elles laissent penser que des décisions conscientes ne seraient pas toujours aux commandes de nos actes. Ces derniers résulteraient d'une série de processus neuronaux et nous formerions nos intentions d'agir a posteriori, une fois l'acte accompli ou en cours de réalisation. Quant au cerveau, il piloterait nos faits et gestes sans l'aide de la conscience. L'impression d'avoir notre mot à dire là-dedans ne serait qu'illusoire. »