On ne peut tout à la fois recenser 1,6 million et 4 millions de morts au goulag entre 1929 et 1953
Aller à la navigation
Aller à la recherche
Cet argument est utilisé dans les débats Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Le marxisme est-il intolérant et totalitaire par nature ? et Faut-il débattre avec l'ennemi ?.
Cet argument est une objection à Si l'on ne compte pas les victimes de la grande famine en Ukraine, celles de la dékoulakisation ni les morts au Goulag, on peut baisser artificiellement le nombre de morts.
Mots-clés : aucun
Résumé
En attendant une vérification formelle à la source rapportée en 2017 d'un livre sur le goulag co-écrit par NIcolas Werth, voilà la présentation en première main d'un autre livre de Nicolas Werth écrit peu après en 2020. Il affirmait que les famines soviétiques avaient fait avec près de 7 millions de morts en deux ans quatre fois plus de victimes que le goulag en un quart de siècle ( soit de 1929 ou 1930 à 1954). Il réavance implicitement le chiffre de 1.600.000 ou 1.700.000 de décès au goulag ; et non de 4.000.000.
Citations
« En seulement deux ans, de l’été 1931 à l’été 1933, près de 7 millions de Soviétiques – dans leur immense majorité des paysans – moururent de faim […]
Ces famines, qui ont fait quatre fois plus de victimes en deux ans que le Goulag durant un quart de siècle, sont restées l’épisode tabou de l’expérience soviétique, censément porteuse de progrès et de modernité.
Nicolas Werth en retrace l’histoire avec précision et intelligence, dressant un état des lieux de la recherche sur un événement central de la mémoire européenne, encore trop méconnu à l’ouest du continent. »
Nicolas Werth, Les grandes famines soviétiques, Quatrième de couverture, PUF Que -Sais-je, 2020.