On a pour aboutir à un tel résultat extraordinairement gonflé le chiffrage des victimes
Cet argument est utilisé dans les débats Le communisme a-t-il encore un avenir ? et Faut-il débattre avec l'ennemi ?.
Cet argument est une justification de Imputer les crimes du communisme à une idée est du délit d'intention.
Résumé
Citations
« Là aussi les chiffres avancés (20 à 40 millions de morts pour Courtois, Werth etc.) ne correspondent pas à la réalité que les auteurs multiplient par 30 ou 40, alors que les chiffres réels de la répression ont été donnés par les autorités judiciaires russes […] Voici les chiffres donnés par la justice russe pour les répression frappant les "activités contre-révolutionnaires". 1921-1953 (sic pour 1954) : 3. 377. 380 personnes arrêtées, 2. 379. 220 condamnées à une peine de prison (camp), 765. 100 assignées à résidence, 642. 980 condamnées à la peine capitale. L'ampleur de la répression est donc loin des chiffres démentiels visant à démontrer que le communisme est pire que le fascisme ! (sources Komoslkaïa Pravda, 24 /09/ 89) Tous ces chiffres, les animateurs de la campagne du Livre Noir les connaissent parfaitement, d'autant que l'un des leurs les a publiés. (Nicolas Werth dans ''l'Histoire '' en septembre 1993 Goulag, les vrais chiffres ) L'objectif n'est pas la véracité historique, mais la criminalisation du communisme. Volontaire ou non le résultat est là : le fascisme est réhabilité, dont l'historien Nolte disait qu'il constituait une réponse violente et brutale à la violence plus grande des Bolcheviks. »
Références
Justifications
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Que les victimes se comptent en centaines de milliers ou en millions, cela ne change rien au caractère criminogène de l'idéologie qui en est responsable
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Ergoter sur le nombre de victimes est une démarche moralement problématique face à des crimes de masse
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D'après Lilly Marcou, Nicolas Werth s'est décrédibilisé de 1993 à 1997 par le gonflement statistique de 2 millions à 20 millions de morts
Objections
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L'assimilation communisme et nazisme est problématique sur le plan moral et légal car elle frappe les victimes des camps nazis ou leurs familles