Les témoignages n'ont pas été suffisamment bien recueillis, et certains témoignages se contredisent : on ne peut donc rien en dire
Résumé
Citations
« Stanley Jaki, dans sa publication sur le miracle de Fatima (Jaki 1999), rappelle à de multiples reprises qu'il est indispensable, pour pouvoir établir une analyse et explication scientifique des faits observé ce 13 octobre à Fatima, de disposer d'un grand nombre de témoignages écrits par les témoins, dans les premiers jours suivant le phénomène afin qu'ils puissent donner tous les détails, sans subir eux-mêmes (involontairement), les influences liées à leurs discussions avec d'autres témoins, ou aux écrits parus dans la presseG 31,G 96. Compte tenu du nombre de témoins présents ce jour-là, il aurait été facile, pour les scientifiques, de collecter quelques milliers de témoignages de première main. S. Jaki, regrette, que les différentes communautés ou groupes qui auraient eu les moyens et l'intérêt pour faire ce travail (que ce soit l’Église catholiqueG 52 ou les scientifiquesG 97 et universitaires portugaisN 110 dont certains étaient présentsN 111, ou même uniquement des hommes de science catholiqueG 69,G 98) n'aient pas initié et mené à bien ce mouvement. Même les premiers articles parus dans la presse, et les premiers « courriers des lecteurs », parus dans les premières semaines et mois suivant l'événement n'ont pas réussi à être le déclencheur de ce vaste mouvement de collecteG 99,G 9. S. Jaki regrette que la tentative du professeur Garrette de « contacter des personnes éduquées témoins du phénomène » n'ait pas été menée à terme et permis de publier un rapport qui, « aurait été d'une grande aide pour évaluer le phénomène »G 100. Pour leur part, les mouvements laïcs ou non croyants ont, écrit S. Jaki, choisi de « rejeter les faits avec mépris »C 14. »