Résumé de l'argument [ modifier ]
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« Les sanctions économiques n’auront aucune influence sur la politique guerrière de Poutine et n’écorneront peut-être même pas les grosses fortunes des oligarques et des affairistes. En revanche, elles frapperont durement les populations en dégradant leur vie quotidienne, et en les privant de l’indispensable, nourriture, logement, soins. »
« Les sanctions pleuvent donc sur certaines têtes au sommet. D’autres sanctions, qui frappent cette fois la population, ne cessent de tomber, venant de l’Occident. Chaque jour ou presque en annonce de nouvelles. Officiellement, elles sont censées viser les hiérarques du régime, les proches du président, et les oligarques […]. Mais, malheureusement, les sanctions occidentales frappent surtout, sinon exclusivement, les travailleurs et les petites gens de Russie. »
« Le 1er mars, le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, avait déclaré qu’avec ses sanctions l’Europe allait «
livrer une guerre économique et financière totale à la Russie » et que «
le peuple russe en paiera aussi les conséquences » ; il avait prétendu, quelques heures plus tard, qu’on l’avait mal compris. Mais pas du tout, ce grand commis de la bourgeoisie française a juste souligné que, même quand les États bourgeois prétendent viser les dirigeants et les nantis d’un autre pays, la Russie en l’occurrence, ils n’hésitent pas un instant à frapper les travailleurs qui sont en réalité les premières victimes. Ils le sont à plus d’un titre. Ils le sont au travail, puis quand ils font leurs courses, avec le fort renchérissement des produits importés, les pénuries qui s’installent – beaucoup de magasins d’alimentation interdisent les achats en grosse quantité. »
« En Russie, à l’angoisse des familles de soldats qui risquent leur vie pour les intérêts de la bureaucratie et des privilégiés du pays, aux sacrifices imposés par le pouvoir au nom des efforts de guerre, au renforcement de la dictature policière qui s’abat sur tous les opposants, s’ajoutent les multiples effets de l’embargo occidental. Pour les centaines de milliers de personnes qui travaillaient pour les entreprises occidentales ayant interrompu leurs activités, la guerre signifie licenciements et chômage. Pour beaucoup d’autres, elle se traduira par des pénuries et des difficultés supplémentaires dans la vie quotidienne. Tous vont subir un renchérissement des marchandises, et pas seulement des produits importés. »
Sous-arguments [ modifier ]
Les sanctions contre les oligarques russes n'auront que peu d'effet
« On ne sait pas si, comme certains dirigeants occidentaux le prétendent, ces sanctions pousseront à désolidariser du régime ceux qui sont ou apparaissent comme ses propres hommes d’affaires. Pour ceux d’entre eux qui n’avaient pas pris leurs précautions en quittant la Russie à temps, le fait de ne plus pouvoir dépenser des sommes folles dans des stations de ski huppées comme Courchevel, ou regagner leur villa de luxe près de Miami ou rejoindre leur yacht sur la Côte d’Azur n’a certainement pas de quoi faire pleurer dans les chaumières. »
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Les sanctions commerciales frappent durement la consommation du peuple russe
« Le conflit a ainsi servi de prétexte à une nouvelle attaque contre la classe ouvrière. Le lien saute aussi aux yeux entre cette guerre et l’effondrement du rouble. Depuis le 22 février, la monnaie russe a perdu la moitié de sa valeur en dollars ou en euros. Du coup, de nombreux produits importés, quand ils n’ont pas disparu avec les sanctions occidentales, ont vu leur prix exploser sans que les salaires suivent. C’est le niveau de vie de dizaines de millions de travailleurs et de retraités qui s’effondre avec la guerre. »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.« Les prolétaires russes vont le payer avec le blocus que veulent mettre en place les Occidentaux et qui risque de leur faire revivre l’effondrement économique catastrophique qu’ils ont vécu il y a trente ans au moment où Eltsine a organisé l’éclatement de l’URSS. »
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Les fermetures d'entreprises occidentales en Russie sanctionnent les travailleurs russes
« Malheureusement, les sanctions occidentales frappent surtout, sinon exclusivement, les travailleurs et les petites gens de Russie. C’est le cas, par exemple, des 62 000 salariés que McDonald’s a jetés à la rue du jour au lendemain quand la firme a décidé de fermer tous ses magasins russes, en représailles, a-t-elle dit, contre l’invasion de l’Ukraine. Ikea comme McDonald’s sauront, n’en doutons pas, se faire indemniser par les gouvernements. Mais leurs salariés russes ? Il se dit qu’ils seront indemnisés par leur ancien employeur. Mais quand, comment le seront-ils et sur quelle base ? De toute façon, cela ne pourrait se faire qu’en fonction de leur salaire déclaré, qui est bien moindre que leur salaire réel, déjà pas bien grand. »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.« Cela vaut pour des centaines de milliers d’autres travailleurs de grands groupes occidentaux qui ont fermé, ou ceux de certaines de leurs filiales, qui elles aussi ont licencié : dans l’automobile, la grande distribution, les services, etc. Cela atteint des proportions telles que le Kremlin évoque maintenant la possibilité de nationaliser les entreprises de 59 des 350 grands groupes concernés pour les remettre en route. Mais ce qu’on voit déjà, c’est qu’une partie importante de la classe ouvrière russe est frappée par ces sanctions. »
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Les sanctions contre la Russie frappent les travailleurs d'Europe et d'Amérique
« Dans divers entreprises, les ruptures d’approvisionnements provoquées par les combats en Ukraine ou par les sanctions contre la Russie servent déjà à imposer des jours de chômage et de nouveaux reculs sur les conditions de travail. »
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Les sanctions contre la Russie menacent le niveau de vie des populations sur toute la planète
« La guerre en Ukraine et les sanctions imposées à la Russie ont provoqué une explosion du prix des céréales sur le marché mondial. Des pays comme l’Égypte, la Somalie ou le Mozambique, très gros importateurs de blé russe ou ukrainien, pourraient connaître des famines à court terme. »
Voir plus...« L’Égypte, premier importateur mondial, achète plus de 10 millions de tonnes de blé par an et doit se réapprovisionner régulièrement sur le marché. En mars, elle a renoncé à des achats de blé à cause des prix exorbitants. Les produits de base, fruits, légumes, céréales et le pain du marché libre, ont augmenté de 20 % en février. Ces hausses font mécaniquement plonger des millions d’Égyptiens dans la pauvreté et les privent parfois d’un repas. Au Mozambique, le prix de la tonne de blé est passé en un mois de 300 à 450 dollars. Au prix du blé s’ajoutent ceux du pétrole et du gaz, indispensables pour moudre la farine, fabriquer les pâtes ou d’autres aliments. En quelques semaines, le prix du pain a augmenté de 12 %. Le secrétaire général de l’ONU redoute « un ouragan de famine en Afrique ». […] Les dirigeants occidentaux prétendent punir Poutine et les oligarques avec leurs sanctions économiques. En réalité, ceux qui paieront sont les travailleurs et les pauvres, en Russie comme dans le monde entier. »
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Débat parent