Les sanctions engagées contre la Russie pour son invasion de l'Ukraine frapperont durement les populations et notamment les plus pauvres, pas les oligarques russes

De Wikidébats, l'encyclopédie des débats et des arguments « pour » et « contre »
Aller à la navigation Aller à la recherche
Argument contreCet argument est un argument « contre » dans le débat Les pays de l'OTAN doivent-ils sanctionner la Russie pour son invasion de l'Ukraine ?.
Mots-clés : Sanction, Russie, Ukraine, Pauvres[ modifier ].

RésuméRésumé

CitationsCitations

« Les sanctions économiques n’auront aucune influence sur la politique guerrière de Poutine et n’écorneront peut-être même pas les grosses fortunes des oligarques et des affairistes. En revanche, elles frapperont durement les populations en dégradant leur vie quotidienne, et en les privant de l’indispensable, nourriture, logement, soins. »

Lutte ouvrière, « Des sanctions qui frapperont les populations », Lutte ouvrière, n°2796, 02/03/2022.

« Les sanctions pleuvent donc sur certaines têtes au sommet. D’autres sanctions, qui frappent cette fois la population, ne cessent de tomber, venant de l’Occident. Chaque jour ou presque en annonce de nouvelles. Officiellement, elles sont censées viser les hiérarques du régime, les proches du président, et les oligarques […]. Mais, malheureusement, les sanctions occidentales frappent surtout, sinon exclusivement, les travailleurs et les petites gens de Russie. »

Lutte ouvrière, « Russie : guerre, sanctions, répression… », Lutte ouvrière, n°2798, 16/03/2022.

« Le 1er mars, le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, avait déclaré qu’avec ses sanctions l’Europe allait « livrer une guerre économique et financière totale à la Russie » et que « le peuple russe en paiera aussi les conséquences » ; il avait prétendu, quelques heures plus tard, qu’on l’avait mal compris. Mais pas du tout, ce grand commis de la bourgeoisie française a juste souligné que, même quand les États bourgeois prétendent viser les dirigeants et les nantis d’un autre pays, la Russie en l’occurrence, ils n’hésitent pas un instant à frapper les travailleurs qui sont en réalité les premières victimes. Ils le sont à plus d’un titre. Ils le sont au travail, puis quand ils font leurs courses, avec le fort renchérissement des produits importés, les pénuries qui s’installent – beaucoup de magasins d’alimentation interdisent les achats en grosse quantité. »

Lutte ouvrière, « Russie : guerre, sanctions, répression… », Lutte ouvrière, n°2798, 16/03/2022.

« En Russie, à l’angoisse des familles de soldats qui risquent leur vie pour les intérêts de la bureaucratie et des privilégiés du pays, aux sacrifices imposés par le pouvoir au nom des efforts de guerre, au renforcement de la dictature policière qui s’abat sur tous les opposants, s’ajoutent les multiples effets de l’embargo occidental. Pour les centaines de milliers de personnes qui travaillaient pour les entreprises occidentales ayant interrompu leurs activités, la guerre signifie licenciements et chômage. Pour beaucoup d’autres, elle se traduira par des pénuries et des difficultés supplémentaires dans la vie quotidienne. Tous vont subir un renchérissement des marchandises, et pas seulement des produits importés. »

Lutte ouvrière, « La guerre en Ukraine, nouveau pas vers une guerre générale ? », Lutte de classe, n°223, avril 2022.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourLes sanctions contre les oligarques russes n'auront que peu d'effet
  • Argument pourLes sanctions commerciales frappent durement la consommation du peuple russe
  • Argument pourLes fermetures d'entreprises occidentales en Russie sanctionnent les travailleurs russes
  • Argument pourLes sanctions contre la Russie frappent les travailleurs d'Europe et d'Amérique
  • Argument pourLes sanctions contre la Russie menacent le niveau de vie des populations sur toute la planète

Arguments contreObjections

  • Argument contreLa Russie attaque les civils ukrainiens, il est normal de sanctionner aussi les civils russes pour cette guerre

Débat parentDébat parent