Les réseaux sociaux et médias ont un intérêt économique à propager des fake news
Résumé
Citations
« Ce que dénonce le CCDH, c'est aussi la capacité des géants Facebook et Google à fermer les yeux sur ce type de contenus… notamment parce qu'ils rapportent beaucoup d'argent.
L'ONG a observé 92 vidéos monétisées diffusées sur Facebook entre début 2020 et septembre 2021 : elles ont été vues plus de 18 millions de fois.
« Le rapport révèle que ces réseaux sociaux mettent leurs profits avant l'intérêt des gens en acceptant plus de 130.000 dollars en montrant à des millions d'utilisateurs des publicités prétendant que la soi-disant inversion d'avortement est sûre et efficace. Les réseaux sociaux sont encore une fois complices en diffusant de la désinformation relative à la santé. Il est temps de mettre l'humain en priorité, d'écouter les experts et d'arrêter de promouvoir cette inversion de l'IVG qui met en danger la santé des femmes. » »
« Quand on nous évoque une étude, on ne peut résister à l’envie de la lire, de la vérifier. C’est ce qui s’est passé avec ce type de commentaires, et c’est là que nous avons découvert un fabuleux spécimen d’informations déformées. Cette « étude » est un triste exemple parmi tant d’autres d’un mal qui ronge le journalisme : l’accélération de l’information, la nécessité de faire des clics, le copier-coller des sources sans vérification… »
« La plupart des médias sont étranglés par des impératifs de rentabilité. Ils négligent leur devoir d'information et de rigueur scientifique au profit du sensationnel. »
Références
- Fake news : 80 organisations de fact-checking pointent la plateforme Youtube du doigt, Positivr.fr, 15 janvier 2022.
- Mother Jones Editor-in-Chief Says Facebook’s Algorithm Change Decimated Site’s Traffic and Favors ‘Right-Wing’ Disinformation, Sean Burch, The Wrap, October 16, 2020.