Les communistes furent des résistants de la première heure durant la seconde guerre mondiale

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Argument contreCet argument est un argument « contre » dans le débat Le marxisme doit-il être abandonné ?.
Argument pourCet argument est une justification de Le communisme est un monde sans guerre ni violence.
Mots-clés : aucun[ modifier ].

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« À Charleroi, pendant la guerre (principalement en 1942), un groupe de résistance communiste mène un nombre impressionnant d’actions de sabotage et d’attentats visant des collabos. L'un de ses membres les plus actifs s’appelle François Verbeek. Il travaille comme atteleur (personne chargée d'effectuer l'accrochage des wagons entre eux) pour la SNCB à Monceau. Avant la guerre, il était membre du Parti communiste. Il a même été conseiller communal à Roux entre 1932 et 1933. Dès le début de l'occupation, il s’engage dans la Résistance, notamment en distribuant des tracts à ses collègues. Plus tard, Verbeek contribue à faire exploser un transformateur à Marchienne-Est. Il participe également à un attentat contre un atelier de réparation de la SNCB et à un vol de tickets de rationnement. Il est également impliqué dans l'attaque contre Prosper Teughels, bourgmestre collabo rexiste de Charleroi : il est la couverture de Victor Thonet, l'homme qui tire sur Teughels. Son réseau est dévoilé et démantelé entre fin 1942 et début 1943. À Berlin, Verbeek et 10 autres Belges sont condamnés aux camps de concentration. Dans le compte-rendu du procès, on peut lire que Verbeek « était [...] motivé par son affiliation communiste ». Il décède à Dachau le 19 mars 1945. »

Brent Huygh, Esteban Abraham, « Quand les cheminots prenaient le train de la résistance », Solidaire, magazine du Parti du Travail de Belgique, 27 Avril 2023.

« Les communistes ont été partout parmi les résistants les plus actifs contre le fascisme. Ici en Belgique avec les partisans et le dirigeant communiste Julien Lahaut. En France, le PCF a été appelé après la guerre « le parti des fusillés ». Des historiens estiment que sur les 4 520 personnes qui ont été fusillées en France pendant la guerre, il y avait au moins 70 % de communistes. »

Auteur non renseigné, « Assimiler la gauche radicale à l'extrême droite : une supercherie », Parti du Travail de Belgique, 14 novembre 2018.

RéférencesRéférences

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