La militarisation du travail reposait et ne pouvait reposer que sur l'enthousiasme des travailleurs soviétiques pour construire leur État

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Mots-clés : Léninisme, Révolution russe, URSS, Bolchévisme, Travail, Enthousiasme révolutionnaire, Économie soviétique[ modifier ].

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« Les mobilisations volontaires du parti et celles des Unions de la jeunesse communiste s’accomplissent avec autant d’enthousiasme pour le travail que, naguère, pour le front. Le volontariat du travail complète, vivifie l’obligation du travail. Les Comités du Travail obligatoire, récemment créés, couvrent tout le pays. La participation des populations au travail collectif des masses (déblaiement des routes ou des voies obstruées par les neiges, réparation des voies ferrées, coupe du bois, préparation et transport du bois à brûler, simples travaux de construction, extraction de l’ardoise et de la tourbe) revêt chaque jour un caractère plus large et plus rationnel. La mise au travail toujours plus fréquente des unités militaires serait absolument impossible sans un véritable entrain au travail… »

Léon Trotsky, Terrorisme et communisme, 1920.

« En dépit de toutes les épreuves politiques, de toutes les misères et les horreurs physiques, les masses laborieuses russes sont loin de la désagrégation politique, de la défaillance morale ou de l’apathie. Grâce à un régime qui, s’il leur a imposé de lourdes charges, a donné un sens à leur vie et un but très haut, elles ont conservé une remarquable élasticité morale et l’aptitude, sans égale dans l’histoire, à concentrer leur attention et leur volonté sur des tâches collectives. Une campagne énergique est actuellement menée dans toutes les branches de l’industrie pour l’institution d’une stricte discipline du travail et pour l’intensification de la production. Les organisations du parti et des syndicats, les administrations des usines et des fabriques rivalisent, dans ce domaine, avec le concours sans réserves de l’opinion publique de la classe ouvrière tout entière. L’une après l’autre, les usines décident, par l’organe des assemblées générales des travailleurs, la prolongation de la journée de travail. Pétersbourg et Moscou donnent l’exemple, et la province marche de pair avec Pétersbourg. Les « samedis » et les « dimanches communistes » – c’est-à-dire le travail gratuit volontairement consenti aux heures de repos – sont de plus en plus largement pratiqués par des centaines de milliers de travailleurs des deux sexes. L’intensité et la production du travail des samedis et des dimanches communistes sont, de l’avis des spécialistes et d’après le témoignage des chiffres, vraiment remarquables. »

Léon Trotsky, Terrorisme et communisme, 1920.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourL'affluence des travailleurs volontaires aux samedis communistes est un fait unique dans l'histoire

Arguments contreObjections

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