Le voile islamique est la marque concrète de l'oppression des hommes sur les femmes
Résumé
Citations
« Le foulard est une discrimination explicite à l’égard des femmes et qu’il véhicule une conception de la sexualité que nous ne partageons pas. Il manifeste la volonté de soumettre les femmes à un ordre patriarcal et hétérosexiste qui prétend normaliser la sexualité des individus, en particulier celle des femmes, dans le cadre du mariage, et subordonner leurs activités aux devoirs familiaux. »
« Et c’est bien de cela qu’il s’agit : de l’oppression des femmes par les hommes, de leurs libertés et de leurs droits. Le voile n’est pas un simple bout de tissu, il est non seulement un symbole mais aussi la marque concrète de la situation d’infériorité dans laquelle certains veulent, au nom de la liberté religieuse, maintenir les femmes. »
« Le foulard blanc que porte la jeune femme, et qui enserre sa chevelure de manière à ce qu’aucun cheveu ne s’en échappe, est à lui seul, pas seulement le symbole, mais l’attribut concret de l’oppression que des hommes veulent infliger aux femmes. Pourquoi les femmes devraient-elles dissimuler leur chevelure ? Parce qu’elle ferait naître chez des hommes des pulsions incontrôlables ? Alors, si tel est le cas, qu’ils consultent et se soignent ! Mais le problème n’est bien évidemment pas là. Qu’on l’appelle voile ou foulard, cet attribut n’est pas qu’un carré de tissu, c’est la marque de la soumission que des mâles imbéciles et réactionnaires veulent imposer aux femmes. »
« Si le voile était simplement un signe religieux porté par les hommes et les femmes, le porter ou pas resterait une affaire privée. Mais le voile dont on discute aujourd’hui n’est pas un simple signe religieux. Il est la marque concrète de l’oppression des femmes, de tout un conditionnement pour faciliter la fabrication d’épouses et de mères sans autre droit que celui d’obéir à leur seigneur et maître, recluses à la maison, comme l’étaient, il n’y a pas si longtemps, les bonnes sœurs envoyées, consentantes ou non, dans les couvents. Ce sort réservé aux femmes n’est pas propre à la religion musulmane, c’est le lot réservé aux femmes dès lors que les Églises retrouvent du pouvoir – officiel ou imposé dans les mœurs – sur une communauté humaine. »