Le projet des retraites de 1910 en France permettait d'enrichir les capitalistes
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Cet argument est une justification de Les différents systèmes de retraite par répartition n'ont jamais été de réels progrès pour les travailleurs.
Résumé
Citations
« Les années 1908 à 1910 furent marquées par la dénonciation du projet de retraites par l’aile révolutionnaire de la CGT, représentée notamment par Griffuelhes, Merrheim et Pouget. Outre les méfaits déjà soulignés, ledit projet offrait par le recours à la capitalisation un trésor de guerre aux industriels, aux financiers et à leur État. Les sommes placées en actions devaient rapporter 10 % aux capitalistes, tandis que les pensions ouvrières devaient être rémunérées comme des emprunts, avec un taux d’intérêt de l’ordre de 4 %. Les termes de « vol » et « d’escroquerie » n’étaient pas usurpés. »
Lutte ouvrière, « Les révolutionnaires face aux premières lois sur les retraites », Lutte de classe, n°203, novembre 2019.