Le pouvoir politique est entre les mains des grandes entreprises et de la finance
Résumé
Citations
« Il devient de plus en plus clair que la classe travailleuse a peu à gagner du système bipartite, dans lequel les deux partis servent les mêmes intérêts, mais d'une manière différente. Julius Nyerere, le premier président de la Tanzanie, a dit un jour sur le ton de la plaisanterie : « Les États-Unis sont un État à parti unique, mais avec une particularité typiquement américaines : ils en ont deux. ». L'écrivain américain Gore Vidal s'est montré encore plus catégorique : « Il n'y a qu'un seul parti aux États-Unis, le parti de la propriété… et il a deux ailes droites : les démocrates et les républicains. » En effet, les grandes entreprises financent les campagnes électorales tant des républicains que des démocrates. Les propositions trop à gauche sont immédiatement sanctionnées par Wall Street ou par l'establishment politique lui-même. Par exemple, une motion déposée par 30 députés progressistes en faveur d'une approche plus pacifique de la guerre en Ukraine a été retirée dans les 24 heures sous la pression de l'establishment militaire. Dans ce contexte, les politiques progressistes dans l'intérêt de la classe travailleuse, de l'environnement et de la paix n'ont évidemment aucune chance. »
« Il règne une culture de ghetto doré dans la Rue de la Loi. Une culture de l’entre-soi avec des portes tournantes qui mènent directement du monde politique au monde des affaires, et vice-versa. C’est le conflit d’intérêt érigé en système. Cela touche d’anciens ministres ou députés, mais aussi des collaborateurs des cabinets. Et le gouvernement Michel-De Wever a connu de nombreux cas emblématiques. Au point de pouvoir être baptisé gouvernement FEB-VOKA, tant ce sont clairement les lobbies patronaux qui tirent les ficelles. »
Références
- Lumière sur BlackRock, ces financiers qui possèdent le monde, Sharon Houri, Mr Mondialisation, 23 mars 2022.