Le développement capitaliste de libre concurrence a conduit au règne des ententes et des monopoles

De Wikidébats, l'encyclopédie des débats et des arguments « pour » et « contre »
Aller à la navigation Aller à la recherche
Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Le capitalisme doit-il être renversé ?.
Mots-clés : Capitalisme, Concurrence, Monopoles[ modifier ].

RésuméRésumé

CitationsCitations

« L’impérialisme a surgi comme le développement et la continuation directe des propriétés essentielles du capitalisme en général. Mais le capitalisme n’est devenu l’impérialisme capitaliste qu’à un degré défini, très élevé, de son développement, quand certaines des caractéristiques fondamentales du capitalisme ont commencé à se transformer en leurs contraires, quand se sont formés et pleinement révélés les traits d’une époque de transition du capitalisme à un régime économique et social supérieur. Ce qu’il y a d’essentiel au point de vue économique dans ce processus, c’est la substitution des monopoles capitalistes à la libre concurrence capitaliste. La libre concurrence est le trait essentiel du capitalisme et de la production marchande en général ; le monopole est exactement le contraire de la libre concurrence. Mais nous avons vu cette dernière se convertir sous nos yeux en monopole, en créant la grande production, en éliminant la petite, en remplaçant la grande par une plus grande encore, en poussant la concentration de la production et du capital à un point tel qu’elle a fait et qu’elle fait surgir le monopole : les cartels, les syndicats patronaux, les trusts et, fusionnant avec eux, les capitaux d’une dizaine de banques brassant des milliards. »

« Il y a un demi-siècle, quand Marx écrivait son Capital, la libre concurrence apparaissait à l’immense majorité des économistes comme une « loi de la nature ». La science officielle tenta de tuer par la conspiration du silence l’œuvre de Marx, qui démontrait par une analyse théorique et historique du capitalisme que la libre concurrence engendre la concentration de la production, laquelle, arrivée à un certain degré de développement, conduit au monopole. Maintenant, le monopole est devenu un fait. Les économistes accumulent des montagnes de livres pour en décrire les diverses manifestations, tout en continuant à déclarer en chœur que « le marxisme est réfuté ». Mais les faits sont têtus, comme dit le proverbe anglais, et, qu’on le veuille ou non, on doit en tenir compte. Les faits montrent que les différences existant entre les pays capitalistes, par exemple, en matière de protectionnisme ou de libre-échange, ne déterminent que des variations insignifiantes dans la forme des monopoles ou dans la date de leur apparition, tandis que la naissance des monopoles, conséquence de la concentration de la production, est une loi générale et essentielle du stade actuel de l’évolution du capitalisme. »

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourLe développement capitaliste a conduit à la concentration de la production
  • Argument pourLe développement capitaliste a conduit à la concentration des banques
  • Argument pourLe développement capitaliste a conduit à l'union personnelle des grandes entreprises, des banques et de l'État
  • Argument pourLa concentration de la production et des banques a conduit au partage des marchés entre groupements de monopoles capitalistes
  • Argument pourLa concentration de la production et des banques a conduit au partage du monde entre grandes puissances
  • Argument pourLes capitalistes ont individuellement intérêt à s'entendre et à se constituer en monopoles
  • Argument pourLes méthodes monopolistiques bafouent les règles de la concurrence
  • Argument pourUn tout petit nombre de grands patrons possède la quasi-intégralité de la presse

Arguments contreObjections

Débat parentDébat parent