La tyrannie des minorités est étudiée dans des facs et intéresse des intellectuels loin de l'extrême droite

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« L’extension du domaine des Études Culturelles, qui a fait l’objet de critiques et est apparue comme une des faiblesses de la discipline au même titre que sa tendance au « populisme », dit quelque chose de la façon dont notre contemporanéité se définit par la place accordée à ces diverses minorités : la minorité n’est plus seulement une performance à accomplir pour faire l’objet d’un discours (pour reprendre les mots de Jean-François Lyotard), mais sa revendication semble la désigner comme condition nécessaire à l’exercice d’un pouvoir. Chacun, dès lors, tendrait à s’inscrire dans un discours minoritaire, condition à remplir pour avoir un pouvoir à exercer au détriment d’une majorité prise comme support à la projection d’une domination utile : un maître sur qui régner, dirait Lacan. Le présent congrès vise, en partie, à interroger les possibles de ce pouvoir : intellectuel lorsque les minorités s’imposent dans le champ critique (atomisation du travail théorique sus-mentionné), financier lorsqu’elles s’imposent dans le champ économique (la « révolte consommée » théorisée par Joseph Heath et Andrew Potter), moral et politique lorsqu’elles s’imposent dans les discours collectifs (les nouvelles règles de la correctness), culturel lorsqu’elles s’imposent dans le champ des représentations (débat sur les quotas dans les productions grand public), etc. »

Auteur non renseigné, « La tyrannie des minorités (Congrès français d'Etudes Culturelles, Nancy) », Fabula.org, 1/02/2019.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

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