La loi Climat montre que les gouvernements ne sont pas au service de la population et de l'environnement, mais des capitalistes
Cet argument est utilisé dans les débats Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Le néolibéralisme doit-il s'effondrer ?, Un capitalisme vert est-il possible ?, Le capitalisme doit-il être renversé ? et Les petits gestes pourront-ils sauver la planète ?.
Cet argument est une justification de Le capitalisme a longtemps été hostile (et l'est encore dans une certaine mesure) à l'écologie et Le discours sur les petits gestes dédouane les véritables pollueurs.
Résumé
Citations
« Parmi les renoncements récents, il y a encore la loi Climat, qui était censée reprendre « sans filtre » les mesures proposées par 150 citoyens tirés au sort de la Convention citoyenne sur le climat mise en place en octobre 2019. En fait, le gouvernement en a éliminé ou édulcoré 90 %. Il a écarté toutes les propositions risquant de nuire aux constructeurs automobiles, aux compagnies aériennes et aux industriels en général. Un amendement réclamait-il que « les entreprises communiquent la répartition de leurs investissements publicitaires » ? Réponse de la député macroniste Aurore Bergé : « Cela revient à nier la liberté des entreprises d’investir où elles le souhaitent. C’est vraiment aller trop loin ! » Ce cri du cœur résume la position du gouvernement : la population n’a pas à exercer le moindre contrôle sur les décisions des « entreprises », c’est-à-dire des capitalistes. Autrement dit, il faudrait accepter les décisions prises dans le secret des conseils d’administration des grands groupes capitalistes, qui sont les principaux pollueurs, quand bien même elles sont nuisibles pour les hommes et la planète. »
