La destalinisation a ressuscité les exigences de la Tcheka imposées au début de la NEP

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« L'opinion occidentale horrifiée et fascinée par l'absurdité de la répression sous Staline et disposant d'une masse de données sur cette époque, a accepté sans difficulté l'idée qu'après Staline la terrur continuait avec les mêmes moyens et avec la même échelle. Mais les deux périodes ne sont pas comparables, ne serait-ce que parce que cette police politique si puissante avait perdu le droit exorbitant de juger et de punir elle-même ses victimes. Les affaires relevaient désormais des tribunaux. Quant aux enquêtes du KGB elles devaient -comme c'était le cas pour la Tcheka au début de la NEP- être dûment enregistrées auprès de la Procurature générale ou des procuratures locales. Les résultats de ces enquêtes devaient être communiquées au fur et à mesure au département spécial de la Procurature chargé de les superviser (la procédure était la même au niveau local) . Des documents en nombre encore insuffisant attestent que ces procédures étaient respectées - même si l'on peut s'attendre à ce que l'ouverture des archives révèle bien des lacunes dans cette supervision […] On dispose maintenant de beaucoup d'informations sur leur nombre, les peines prononcées, les appels, les réductions de peine ou les non-lieux. »

Moshe Lewin, Le Siècle soviétique, p.235, II ème partie D'un nouveau modèle à une nouvelle impasse, de Khrouchtchev à Andropov. Chapitre II Le KGB et l'opposition politique Arrestations politiques et "prophylaxie" (1959-1974)., Arthème Fayard / Le Monde diplomatique, Paris, 2003.

RéférencesRéférences

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