Parce qu'elle n'a rien à sauvegarder qui lui appartienne, la classe ouvrière est la seule classe capable d'aller jusqu'au bout de la lutte révolutionnaire
Résumé
Citations
« Ce qui, fondamentalement, fait […] du prolétariat une classe révolutionnaire, c’est le fait que la société bourgeoise ne lui donne aucune possibilité, aucun espoir d’affranchissement individuel. Un prolétaire qui retourne à l’état d’artisan ou de petit patron ne peut guère espérer autre chose que de se voir ruiné par la concurrence de patrons plus riches – et donc mieux outillés – que lui, et de retourner à l’usine. […] Les prolétaires, eux, n’ont aucun privilège à consolider ; ils n’ont, dit Marx, « rien à sauvegarder qui leur appartienne » dans la société capitaliste, et ne peuvent changer le monde qu’en abolissant totalement tout rapport d’exploitation. C’est ce qui fait du prolétariat la classe la plus révolutionnaire que l’humanité ait jamais connue. Et la seule qui soit, frontalement, opposée aux capitalistes. »
« Toutes les classes qui, dans le passé, se sont emparées du pouvoir essayaient de consolider leur situation acquise en soumettant la société aux conditions qui leur assuraient leurs revenus propres. Les prolétaires ne peuvent se rendre maîtres des forces productives sociales qu'en abolissant leur propre mode d'appropriation d'aujourd'hui et, par suite, tout le mode d'appropriation en vigueur jusqu'à nos jours. Les prolétaires n'ont rien à sauvegarder qui leur appartienne, ils ont à détruire toute garantie privée, toute sécurité privée antérieure. »
« Les prolétaires n’y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner. »