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Pour comprendre le débat
Carte des arguments
Arguments POUR
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La classe ouvrière est la principale force sociale
Page détaillée La classe ouvrière est la principale force sociale
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Elle a la force du nombre
Page détaillée La classe ouvrière a la force du nombre
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Objections
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Elle est capable d'entrainer les autres classes derrière elle
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Les autres classes sociales tendent à décliner
Page détaillée Les classes intermédiaires tendent à décliner avec le développement du capitalisme
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« La tendance générale du capitalisme a bien été, comme l’avait entrevu Marx, d’entraîner les autres classes que le prolétariat vers un déclin irrémédiable. Artisans, commerçants, petits patrons, travailleurs indépendants, n’ont certes pas disparu, mais ils ne représentent plus aujourd’hui qu’une petite minorité du monde du travail, incapables qu’ils sont de résister à la concurrence de la grande industrie. Pour ne prendre que l’exemple de la France, si en 1856 les travailleurs indépendants représentaient plus d’un actif sur deux, ils en représentent moins d’un sur dix aujourd’hui. Finalement, le capitalisme a exproprié bien plus de petits propriétaires qu’aucune révolution communiste ne le fera jamais ! »
Voir plus...« Quant à la question de la paysannerie, dans les pays riches, elle est réglée depuis longtemps : en France, les agriculteurs ne représentent plus que 3 % de la population active, et aux États-Unis, 1,4 %. Dans le Tiers-Monde, il subsiste certes une immense population de paysans pauvres – 1,3 milliard de par le monde ne travaillent qu’à la seule force de leurs bras. Au fil des décennies, la proportion de paysans dans la population mondiale n’en a pas moins continué à décroître inéluctablement. Et le phénomène s’accélère : le nombre d’habitants des villes, à l’échelle de la planète, légèrement inférieur à 30 % en 1950, a dépassé les 50 % en 2007. Dans tous les pays qui ont connu un développement industriel important, cet exode rural est plus massif qu’ailleurs : entre 1985 et 2009, au Brésil, la proportion de paysans dans la population active est passée de 29% à 19%. En Chine, de 60 à 44%. [...] La tendance générale de l’évolution du capitalisme est à la baisse absolue du nombre de paysans dans le monde. »

Objections
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La classe ouvrière a la force et le savoir-faire économiques
Page détaillée La classe ouvrière a la force et le savoir-faire économiques
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Pour renverser le capitalisme
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Pour réorganiser la société sur une autre base
Page détaillée La classe ouvrière a la force et le savoir-faire économiques pour réorganiser la société sur une autre base
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« Les conditions de travail dans la production capitaliste enseignent d’elle-même au prolétaire la nécessité d’une étroite solidarité, de la subordination de l’individu à la collectivité. Tandis que dans la forme classique du métier, chaque individu fabrique un objet complet, l’industrie capitaliste repose sur le travail en commun, sur la coopération. Le travailleur individuel ne peut rien sans ses compagnons de travail. En se mettant à l’œuvre ensemble, systématiquement, ils doublent ou triplent la productivité de chacun d’entre eux. Le travail leur fait comprendre quelle force réside dans l’union, il développe chez eux une heureuse discipline, librement acceptée, qui est la condition première et d’une production coopérative, socialiste, et de la victoire du prolétariat dans sa lutte contre l’exploitation. La production capitaliste éduque donc la classe ouvrière qui l’abolira et lui enseigne le mode de travail qui convient à la société socialiste. »

Objections
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Les autres classes sociales n'ont pas cette capacité
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Il n'y a aucune objection pour le moment.
La classe ouvrière est la classe la plus à même de devenir révolutionnaire
Page détaillée La classe ouvrière est la classe la plus à même de devenir révolutionnaire
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Du fait de ses mauvaises conditions de vie et de travail
Page détaillée La classe ouvrière a la conscience révolutionnaire du fait de ses mauvaises conditions de vie et de travail
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« Le travailleur prolétaire, lui, n’envie pas le riche ; il ne désire pas sa situation, il le hait et le méprise. Il le hait comme exploiteur, il le méprise comme parasite. Il ne hait d’abord que les capitalistes avec lesquels il a affaire, mais il reconnaît bientôt que tous tiennent la même conduite à son égard, et sa haine, personnelle à l’origine, se change en une hostilité consciente vis-à-vis de toute la classe capitaliste. Cette hostilité contre les exploiteurs a caractérisé dès l’origine le prolétariat. La haine de classe n’est nullement un effet de la propagande socialiste, elle s’est manifestée longtemps avant que celle-ci n’ait agi sur la classe ouvrière. »

Objections
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Du fait de sa concentration dans les villes et les lieux de travail
Page détaillée La classe ouvrière a la conscience révolutionnaire du fait de sa concentration dans les villes et les lieux de travail
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« Le prolétariat, dès les débuts de la révolution industrielle, s’est trouvé concentré dans des villes de plus en plus grandes, partageant les mêmes conditions de vie. Plongés dans les villes, au milieu d’un immense brassage culturel, technique, les prolétaires sont amenés à modifier non seulement leur manière de vivre, mais leur manière de penser, après avoir été, dit toujours Marx, «
arrachés à la stupidité de la vie rurale. » »
Voir plus...« Ce sont les conditions de vie que les capitalistes ont imposées aux prolétaires, c’est le bouleversement total de leur existence, qui a créé les conditions de cette prise de conscience. Des travailleurs des chemins de fer de Silésie, en 1844, s’exprimaient à ce propos dans une lettre : «
[La situation] a pour nous un avantage : nous sommes venus ici par milliers, nous avons appris à nous connaître, et notre fréquentation mutuelle nous a ouvert l’esprit, à la plupart. Il n’y en a plus guère parmi nous qui croient aux vieilles blagues. Ce qu’on osait pas penser tout bas, à la maison, nous le disons maintenant tout haut : que c’est nous qui entretenons les riches, et que nous n’avons qu’à le vouloir pour qu’ils crèvent de faim s’ils ne veulent pas travailler. » »

Objections
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Du fait de ses organisations et du travail de ses militants
Page détaillée La classe ouvrière a la conscience révolutionnaire du fait de ses organisations et du travail de ses militants
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« À partir du Manifeste communiste, les principes du communisme sont clairs : le prolétariat est la seule classe qui peut transformer la société et en finir avec l’exploitation ; pour ce faire, elle a besoin d’accéder à une conscience de classe – dont le parti est à la fois la condition et le résultat. Pendant des dizaines d’années, des militants vont s’atteler à la tâche de faire pénétrer cette idée dans la classe ouvrière. Pendant des dizaines d’années, les milliers de révoltés qui vont surgir de la classe ouvrière vont avoir la possibilité de rencontrer ces militants et d’être influencés par eux. »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.« Si dès le Manifeste, Marx a perçu que le prolétariat était une classe potentiellement révolutionnaire, il n’a jamais pensé en revanche qu’elle le deviendrait automatiquement. Il lui fallait pour cela des idées, une théorie, une théorie dont les travailleurs pourraient s’emparer pour, dit Marx, « en faire une force ». Mais pour cela, il faut qu’elles existent, qu’elles vivent, et cela ne peut se faire qu’à travers des militants, en chair et en os. Le texte dont nous parlons s’appelle, rappelons-le, le
Manifeste du Parti communiste. Dès cette époque, Marx était profondément convaincu que la classe ouvrière, pour devenir révolutionnaire, avait besoin d’une conscience, et que cette conscience ne pouvait s’exprimer qu’à travers un parti. »

Objections
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Elle est la seule classe capable de mener la révolution jusqu'au bout
Page détaillée La classe ouvrière est la seule classe capable de mener la révolution jusqu'au bout
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« Ce qui, fondamentalement, fait en revanche du prolétariat une classe révolutionnaire, c’est le fait que la société bourgeoise ne lui donne aucune possibilité, aucun espoir d’affranchissement individuel. Un prolétaire qui retourne à l’état d’artisan ou de petit patron ne peut guère espérer autre chose que de se voir ruiné par la concurrence de patrons plus riches – et donc mieux outillés – que lui, et de retourner à l’usine. […] Les prolétaires, eux, n’ont aucun privilège à consolider ; ils n’ont, dit Marx, «
rien à sauvegarder qui leur appartienne » dans la société capitaliste, et ne peuvent changer le monde qu’en abolissant totalement tout rapport d’exploitation. C’est ce qui fait du prolétariat la classe la plus révolutionnaire que l’humanité ait jamais connue. Et la seule qui soit, frontalement, opposée aux capitalistes. »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.« Le prolétariat, la dernière des classes exploitées [...], ne peut utiliser le pouvoir qu’il aura conquis à faire peser l’exploitation sur d’autres épaules, à se faire exploiteur à son tour, à l’exemple des autres classes victorieuses. Il ne peut en user que pour mettre un terme à son exploitation, c’est-à-dire à toute exploitation. La raison de son exploitation est la propriété privée des moyens de production. Le prolétariat ne peut supprimer cette exploitation qu’en abolissant cette, propriété. N’ayant pas de propriété, le prolétariat peut être gagné à la cause de cette abolition, mais, d’un autre côté, étant exploité, il est obligé de procéder à cette suppression et de remplacer la production capitaliste par la production coopérative. »

Objections
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Les autres classes sociales ne peuvent pas avoir de conscience révolutionnaire
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La classe ouvrière possède des qualités que ne possèdent pas les autres classes
Page détaillée La classe ouvrière possède des qualités que ne possèdent pas les autres classes
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La classe ouvrière est unie par un sentiment de solidarité
Page détaillée La classe ouvrière est unie par un sentiment de solidarité
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« L’égalité des conditions de travail, plus peut-être encore, que le travail en commun, éveille le sentiment de solidarité chez le prolétaire. Dans une fabrique, il n’y a pour ainsi dire pas de hiérarchie. Les situations élevées y sont généralement interdites à l’ouvrier, mais elles sont si peu nombreuses qu’elles n’entrent pas en ligne de compte pour la masse des travailleurs. Un petit nombre d’entre eux peut seulement être acheté avec ces places de faveur. La grande majorité est placée dans les mêmes conditions de travail et l’individu est incapable de les améliorer pour lui seul. Il ne peut relever sa situation que quand se relève celle de tous ses compagnons de travail. Les fabricants cherchent bien, il est vrai, à semer la division parmi les travailleurs en introduisant artificiellement des inégalités dans ces conditions. Mais le nivellement qu’impose la grande industrie moderne est trop puissant pour que de semblables expédients, travail aux pièces, primes, etc., puissent abolir chez les ouvriers la conscience de la solidarité de leurs intérêts. À mesure que la production capitaliste se maintient plus longtemps, la solidarité prolétarienne se développe avec plus de puissance, elle s’implante plus profondément dans le prolétariat et en devient la caractéristique la plus saillante. »

Objections
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La classe ouvrière a le sens du collectif
Aucun résumé ni citation n'a été entré. La classe ouvrière est disciplinée
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La classe ouvrière a fait la preuve de sa capacité à faire la révolution
Page détaillée La classe ouvrière a fait la preuve de sa capacité à faire la révolution
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Elle s'est déjà emparée du pouvoir
Page détaillée La classe ouvrière s'est déjà emparée du pouvoir dans l'Histoire
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« La Révolution russe a été le point culminant de l’ascension du mouvement ouvrier commencée en 1848. Elle a renforcé l’idée selon laquelle le prolétariat était la classe révolutionnaire de l’avenir. La Révolution russe n’a ressemblé à rien de ce qui s’était fait auparavant, et à rien de ce qui s’est fait après, jusqu’à maintenant tout au moins. Car cette révolution ne s’est pas contentée de renverser un tyran : elle a aussi renversé les républicains bourgeois qui ont succédé au tyran, ce que juin 48 n’avait pas réussi. Elle a placé à la tête d’un pays les ouvriers armés, et entrepris sous leur direction de remodeler totalement la société, sur une autre base que la propriété privée des moyens de production. Elle s’est donnée, dès le premier jour, l’objectif de gagner à elle les travailleurs du monde entier, de devenir une révolution mondiale, d’extirper le capitalisme de tous les recoins de la planète. Elle a créé une nouvelle Internationale, un authentique parti révolutionnaire mondial. Ses dirigeants ont analysé la faillite de la social-démocratie et tracé de nouvelles voies pour construire des partis révolutionnaires, redonnant ainsi de l’espoir et des perspectives aux travailleurs de toute la planète. »
Voir plus...« Si la Commune de Paris avait été un coup de tonnerre, la révolution d’Octobre 1917 en Russie fut un ouragan : ce n’était pas à l’échelle d’une ville, mais sur un territoire représentant un sixième des terres émergées de la planète que le prolétariat s’empara du pouvoir, consciemment – et dans un pays où il était extrêmement minoritaire, puisque plus de 90% de la population russe était paysanne. La Révolution russe fut la démonstration, concrète, qu’un prolétariat conscient et organisé, fût-il minoritaire, est capable d’entraîner derrière lui toutes les autres couches opprimées de la société, y compris la petite bourgeoisie et la paysannerie. »

Objections
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Elle a terrorisé la bourgeoisie à diverses reprises
Page détaillée La classe ouvrière a terrorisé la bourgeoisie à diverses reprises
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« Combatif et plus organisé qu’il ne l’avait jamais été, le mouvement ouvrier, entre 1880 et 1914, remporta d’importantes victoires, arracha aux patrons de meilleurs salaires, de meilleures conditions de vie, fit pénétrer des ouvriers dans les sanctuaires politiques de la bourgeoisie, les Parlements ; il fit planer sur toute la société bourgeoise la crainte permanente des révolutions et obligea la bourgeoisie à composer. »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.« La réaction de la bourgeoisie face à cette révolution [la Révolution russe] montre à elle seule en quoi elle était profondément différente de toutes les autres : jamais, à aucun moment dans l’Histoire, la bourgeoisie n’a mis autant d’énergie, de haine, de hargne, dans sa volonté d’écraser une révolution. Si tous les États belligérants de la guerre de 1914-18 se sont subitement réconciliés pour aller essayer de massacrer la Révolution russe, c’est précisément parce que c’était une révolution prolétarienne, parce qu’elle avait créé le premier État dirigé par des ouvriers dans l’histoire, et que la bourgeoisie savait que son salut ne tenait qu’à la destruction de cet État. »

Objections
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Elle a une longue et riche histoire de luttes
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Elle est à l'origine des plus grandes avancées sociales du 19e et 20 siècles
Page détaillée La classe ouvrière est à l'origine des plus grandes avancées sociales du 19e et 20 siècles
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« C’est elle [la classe ouvrière] qui prit en main tous les grands combats de la société de l’époque, qui tira littéralement la société vers l’avant. Le mouvement ouvrier véhicula, à l’époque, avant tout le monde, les idées les plus progressistes – la réduction de la journée de travail, la lutte contre les préjugés religieux et antisémites, la lutte pour les droits des femmes, pour l’éducation populaire, pour l’union internationale entre les travailleurs, contre la guerre. […] Combatif et plus organisé qu’il ne l’avait jamais été, le mouvement ouvrier, entre 1880 et 1914, remporta d’importantes victoires, arracha aux patrons de meilleurs salaires, de meilleures conditions de vie, fit pénétrer des ouvriers dans les sanctuaires politiques de la bourgeoisie, les Parlements. »

Objections
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Les autres classes ne sont pas révolutionnaires
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Arguments CONTRE
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Les ouvriers ne sont pas révolutionnaires
Page détaillée Les ouvriers ne sont pas révolutionnaires
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Les ouvriers sont électoralistes
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Aucun résumé ni citation n'a été entré. Les ouvriers sont réactionnaires
Page détaillée Les ouvriers sont réactionnaires
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Objections
Malgré de nombreux préjugés réactionnaires, la classe ouvrière russe a fait la révolution
Page détaillée Malgré de nombreux préjugés réactionnaires, la classe ouvrière russe a fait la révolution
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« Conséquemment à ce recul [de la conscience], ce sont les idées les plus réactionnaires, les pires préjugés, qui ont progressé dans la classe ouvrière – corporatisme, chauvinisme, ici racisme, ailleurs ethnisme ou intégrisme religieux. Mais l’histoire de la classe ouvrière, de ses défaites et de ses victoires, nous a appris que les choses peuvent changer très vite. Elle nous a montré quels trésors de dévouement, d’imagination, de combativité et de solidarité peuvent apparaître dans la classe ouvrière lorsqu’elle renaît à la conscience. Les prolétaires russes d’avant 1917 étaient patriotes, souvent illettrés, fréquemment antisémites. Et cela ne les a pas empêchés de se transformer en quelques mois en la classe ouvrière la plus révolutionnaire du monde. »
Les directions du mouvement ouvrier sont complètement intégrées à l'État bourgeois
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Les ouvriers se sont embourgeoisés
Page détaillée Les ouvriers se sont embourgeoisés
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Les ouvriers ont leur petit confort
Page détaillée Les ouvriers ont leur petit confort
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Objections
Des millions d'ouvriers vivent encore l'exploitation, même dans les pays les plus riches
Page détaillée Des millions d'ouvriers vivent encore l'exploitation, même dans les pays les plus riches
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« L’exploitation, en France, en Grande-Bretagne, au Japon, aux États-Unis, elle existe très concrètement pour des millions et des millions d’ouvriers d’usine. Il y a d’une part les grandes usines, les grands groupes de la chimie, de l’automobile, où règnent les cadences épuisantes. Mais ces usines, pour dures qu’elles soient, ne sont même pas les pires, parce qu’on y trouve encore un minimum d’organisation, de militants syndicaux qui arrivent à mettre quelques freins à la rapacité patronale. Toute une partie du tissu industriel de ce pays – cela représente au moins la moitié des ouvriers –, ce sont les petites usines, les abattoirs industriels où perdre un œil est monnaie courante, les menuiseries industrielles où l’on fabrique des boites de fromage et où pas un ouvrier n’a tous ses doigts, les usines où les ouvrières mettent des salades en sachet à 3 heures du matin, avec une température de 4 degrés… Pour toute une partie du prolétariat de ce pays, les syndicats sont inexistants, et pour leurs patrons, le Code du travail n’est tout juste qu’un objet qui peut leur servir à caler un table. Les ouvriers, en France, vieillissent plus vite, meurent plus tôt, sont plus souvent malades. Leurs enfants sont en plus mauvaise santé que les enfants des cadres – sans parler de ceux des riches – et l’écrasante majorité d’entre eux ne feront pas d’études supérieures. »
Les ouvriers ne cherchent qu'à consommer
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Les ouvriers ne cherchent qu'à s'intégrer et s'élever individuellement
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Des millions d'ouvriers vivent encore l'exploitation, même dans les pays les plus riches
Page détaillée Des millions d'ouvriers vivent encore l'exploitation, même dans les pays les plus riches
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OBJECTIONS
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« L’exploitation, en France, en Grande-Bretagne, au Japon, aux États-Unis, elle existe très concrètement pour des millions et des millions d’ouvriers d’usine. Il y a d’une part les grandes usines, les grands groupes de la chimie, de l’automobile, où règnent les cadences épuisantes. Mais ces usines, pour dures qu’elles soient, ne sont même pas les pires, parce qu’on y trouve encore un minimum d’organisation, de militants syndicaux qui arrivent à mettre quelques freins à la rapacité patronale. Toute une partie du tissu industriel de ce pays – cela représente au moins la moitié des ouvriers –, ce sont les petites usines, les abattoirs industriels où perdre un œil est monnaie courante, les menuiseries industrielles où l’on fabrique des boites de fromage et où pas un ouvrier n’a tous ses doigts, les usines où les ouvrières mettent des salades en sachet à 3 heures du matin, avec une température de 4 degrés… Pour toute une partie du prolétariat de ce pays, les syndicats sont inexistants, et pour leurs patrons, le Code du travail n’est tout juste qu’un objet qui peut leur servir à caler un table. Les ouvriers, en France, vieillissent plus vite, meurent plus tôt, sont plus souvent malades. Leurs enfants sont en plus mauvaise santé que les enfants des cadres – sans parler de ceux des riches – et l’écrasante majorité d’entre eux ne feront pas d’études supérieures. »

Objections
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Les ouvriers n'ont pas les moyens de se révolter
Page détaillée Les ouvriers n'ont pas les moyens de se révolter
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Les ouvriers sont trop dociles et influençables
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Les ouvriers ne peuvent pas se permettre de perdre de l'argent ou de perdre leur emploi
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Manifester est trop dangereux
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La classe ouvrière a perdu son pouvoir économique
Page détaillée La classe ouvrière a perdu son pouvoir économique
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Du fait de l'éclatement de la production
Page détaillée La classe ouvrière a perdu son pouvoir économique du fait de l'éclatement de la production
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Objections
L'éclatement de la production est une réponse de la bourgeoisie à la terreur provoquée par la grève générale de Mai 68
Page détaillée L'éclatement de la production est une réponse de la bourgeoisie à la terreur provoquée par la grève générale de Mai 68
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« Concernant la fragmentation de l’ordre productif, il est essentiel de voir que cette restructuration de l’industrie, emblématique de l’offensive néolibérale dans sa globalité, a été, organiquement et consciemment, une offensive contre les prolétariats nationaux. En France, l’objectif central de la bourgeoisie ne fut pas seulement de s’imposer contre les autres bourgeoisies : pour cela, tout autant et prioritairement, il s’agissait dorénavant de briser par avance les conditions de possibilité d’un nouvel épisode de terreur comme celui de mai 1968. Cela exigeait le démantèlement direct du prolétariat industriel concentré, ce que la situation économique favorisait indirectement, mais totalement. »
Voir plus...« La fragmentation de la production n’est pas simplement l’effet mécanique d’une crise de l’industrie française et du modèle fordiste en général : dans un contexte de concurrence exacerbée par la crise, ce fut aussi une stratégie consciente de dilution du poids objectif de la classe ouvrière par la bourgeoisie. Dans les années 1920-30, celle-ci s’était entendue à acheter les directions syndicales pour éviter que ne se reproduisent des 1848 ou surtout des 1871, où le prolétariat s’était imposé sur la scène sans encadrement autre que ses propres forces. De même depuis 1968 : même si les bureaucraties syndicales ont alors très bien assumé leur fonction contre-révolutionnaire, de véritables explosions sociales peuvent les déborder par la base (comme déjà en 1936) et rendre littéralement ingouvernables par le capital ces grandes concentrations ouvrières dont seule une répression de type militaire (par exemple Peugeot Sochaux en juin 1968) peut en venir à bout, mais à un coût très élevé et à double tranchant. »
Les usines créées dans le monde concentrent des milliers ou des dizaines de milliers de travailleurs
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Même dans les pays industrialisés, la production reste structurée autour de sites ou « écosystèmes » industriels à forte concentration ouvrière
Page détaillée La production reste structurée autour de sites ou « écosystèmes » industriels à forte concentration ouvrière
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« L’industrie est plus grande que ses usines. Si nous appelons notre classement « Les 50 premières usines de France », c’est un peu abusif. Quand on se penche sur notre palmarès, on se rend compte que les plus gros sites industriels français sont aussi des centres de R & D et d’ingénierie. C’est le cas pour le premier d’entre eux, Airbus Toulouse, où une bonne partie des 13 217 salariés est en fait des ingénieurs œuvrant à l’ingénierie des futurs avions. Mais aussi de Renault à Guyancourt (ex-technocentre) qui se classe 4ème ou de PSA à Vélizy-Villacoublay, 12ème. La place de ces sites démontre bien que pour être un industriel aujourd’hui qui compte, l’enjeu ne se situe pas seulement dans les usines et les lignes d’assemblage mais aussi et surtout dans les centres de développement et de conception. L’industrie ce n’est plus que des usines ! »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument. Il existe encore en France de grandes concentrations de travailleurs sur des sites non industriels
Page détaillée Il existe encore en France de grandes concentrations de travailleurs sur des sites non industriels
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« De façon complémentaire, il existe aussi des concentrations ouvrières au sens inclusif dans des sites qui ne sont pas industriels, de statut public, privé, ou semi-public. Celles du privé sont explicitement orientées vers le profit, y intervenir avec les revendications transitoires contre le capital est moins complexe que dans les secteurs publics, en raison de leur structure contradictoire. Exemples de ces sites concentrés (à différentes échelles) :
- grands hôpitaux (à Paris ou en région parisienne, les 10 plus grands dépassent les 4500 travailleurs, pour atteindre plus de 11 000 à la Pitié-Salpêtrière) ;
- cités administratives (Créteil) ;
- nouveaux pôles universitaires (nouvelles COMUES, centres de recherches, fondations, etc.), qui sont des viviers liant formation de la main-d’œuvre, reproduction de l’idéologie dominante, recherche-développement industriel adossé aux bassins économiques régionaux ;
- anciennement les PRES (« Pôles de recherche et d’excellence scientifiques ») dominés par l’« excellence » et la « compétitivité » mixant public, semi-public et privé (entreprises, sous-traitance, etc.) ;
- centres de tri de la Poste (plusieurs centaines de travailleurs) ;
- pôles du tertiaire privé (banques, assurances, comptabilité, gestion informatique, centres d’appels, grands centres commerciaux, etc. : la Défense par exemple compte environ 2500 entreprises et 180 000 salariés) ;
- grands aéroports (Roissy englobe environ 100 000 salariés au travers de plusieurs centaines de sociétés).
La classe ouvrière au sens inclusif n’est donc pas purement et simplement atomisée : des foyers concentrés existent qui couvrent l’ensemble du monde de travail. »
Du fait de la fin des ouvriers professionnels
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Du fait de la désindustrialisation
Page détaillée La classe ouvrière a perdu son pouvoir économique du fait de la désindustrialisation et de la tertiarisation de l'économie
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La désindustrialisation ne touche pas les pays du tiers-monde, bien au contraire
Page détaillée La désindustrialisation ne touche pas les pays du tiers-monde, bien au contraire
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« Un récent rapport de l’Onu relève que « l’on entend souvent dire que l’activité industrielle décline et que ce sont les services qui dominent à présent la production. » Les auteurs du rapport, avec un certain bon sens, relativisent cette conclusion en faisant remarquer « si les services jouent un rôle de plus en plus important, l’industrie, en tant que source de tous les biens matériels, reste l’élément clé de l’économie. » Et le rapport montre, au passage, que seuls les pays riches sont réellement touchés par la montée en puissance de l’économie de services. Les pays du Tiers-Monde connaissent, a contrario, une augmentation nette de l’activité industrielle. Dans ces pays, là où, il y a trente ans encore, il n’existait pour ainsi dire qu’un infime prolétariat industriel, les choses ont changé, et parfois beaucoup. »
Voir plus...« Quelques chiffres : dans les trente dernières années, selon le BIT, aux Philippines, le nombre de travailleurs industriels a doublé, passant de 2,6 à 5 millions ; de même au Mexique, de 6,5 à 11,2 millions ; en Indonésie, il a triplé, passant de 6,7 à 19,2 millions. Et c’est bien sûr la Chine qui représente, si ce n’est en pourcentage mais en nombre absolu d’ouvriers, l’évolution la plus spectaculaire : si l’industrie en Chine employait 20 millions de travailleurs en 1960, 77 millions en 1980, ce qui n’était déjà pas rien, le chiffre serait aujourd’hui quelque de 210 millions ! C’est deux fois plus que dans tous les pays riches réunis. Depuis les années 1970, on assiste à une véritable explosion de l’industrie dans les pays pauvres. Le prolétariat de ces pays qui, auparavant, ne jouait dans la division internationale du travail qu’un rôle de porteurs ou d’ouvriers agricoles, a fait connaissance avec les usines. »
Même dans les pays industrialisés, les ouvriers sont très loin d'avoir disparu
Page détaillée Même dans les pays industrialisés, les ouvriers d'industrie sont très loin d'avoir disparu
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« La baisse du nombre de travailleurs dans le secteur industriel, dans les pays riches, n’est pas si énorme qu’on voudrait nous le faire croire : de 1980 à 2009, elle oscille, selon les pays, entre 5 et 18 %. Ce dernier chiffre concerne les États-Unis, ce qui n’empêche pas ce pays de compter encore pas moins de 24 millions d’ouvriers d’usine ! En France, sur cette période, la baisse a été de 5 %, le nombre d’emplois industriels passant de 6,1 à 5,7 millions. »
Voir plus...« Le diagnostic sur la « fin de la classe ouvrière » est alors fortement à nuancer puisque les classes populaires, associant ouvriers et employés, ont connu depuis les années 1960 une stabilité de leurs effectifs, représentant autour de 60 % de la population active. »
Julian Mischi, Nicolas Renahy, «
Classe ouvrière »,
Encyclopædia Universalis.
Les statistiques du nombre d'ouvriers dans les pays industrialisés sont à manier avec des pincettes
Page détaillée Les statistiques du nombre d'ouvriers d'industrie dans les pays industrialisés sont à manier avec des pincettes
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« Ces chiffres sur les effectifs de l’industrie sont à manier avec des pincettes. Les statistiques contribuent largement à sous-estimer le nombre réel de travailleurs de ce secteur – et les patrons eux-mêmes ont contribué à cet effort, en externalisant de très nombreuses tâches qui étaient, auparavant, exécutées en interne. Ainsi, dans le passé, les tâches d’entretien, de contrôle, de nettoyage, de logistique, etc., étaient assurées par des salariés de l’usine, qui entraient donc dans la catégorie des salariés de l’industrie. Aujourd’hui que ces tâches sont exécutées par des sous-traitants, les salariés de ces sous-traitants, qui n’ont pas changé de métier mais seulement de bleu de travail, deviennent des employés de services ! Il est bien sûr impossible de savoir combien de travailleurs de l’industrie sortent ainsi des statistiques, mais on peut probablement faire confiance à un porte-parole de la très patronale Fédération des industries métallurgiques de Grande-Bretagne, qui déclarait il y a quelques années dans le Financial Times : «
L’industrie manufacturière crée une large portion de l’industrie des services en sous-traitant ses activités. (...) L’industrie pourrait représenter jusqu’à 35 % de l’économie – au lieu des 20 % généralement acceptés – si elle était mesurée en faisant usage de définitions statistiques appropriées. » Alors certes, le prolétariat ne se limite pas aux ouvriers d’industrie ; mais il est absurde et mensonger de prétendre que celui-ci aurait disparu ou serait en passe de disparaître. »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.« La catégorie socioprofessionnelle des ouvriers selon l’I.N.S.E.E. est en effet devenue trop restrictive sous l’effet de la transformation de certains emplois de production répertoriés désormais du côté des services (manutention, logistique, etc.). Les salariés d’exécution de service occupent des emplois socialement voisins de ceux des autres ouvriers. Ainsi un magasinier sera-t-il classé comme ouvrier s’il travaille dans un atelier ou comme employé s’il exerce son activité dans une grande surface commerciale. »
Julian Mischi, Nicolas Renahy, «
Classe ouvrière »,
Encyclopædia Universalis.
La bourgeoisie sait pertinemment que la classe ouvrière existe encore
Page détaillée La bourgeoisie sait pertinemment que la classe ouvrière existe encore
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« Prétendre que le prolétariat a disparu, c’est oublier, ou feindre d’oublier tout cela. Ou l’ignorer, tout simplement, parce qu’il y a bien des gens dans les milieux petits-bourgeois que cela n’intéresse pas du tout de savoir qui a fabriqué leur stylo. La bourgeoisie, elle, elle ne l’ignore pas : parce qu’elle sait où se fabrique sa richesse. »
La classe ouvrière est seulement devenue invisible
Page détaillée La classe ouvrière est seulement devenue invisible
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« Peut-être que les journalistes de la presse bourgeoise ne les voient jamais – mais il suffit, pourtant, de prendre les transports en commun tôt le matin pour les côtoyer, ces ouvriers qui partent au travail déjà harassés de fatigue, ces immigrés pakistanais qui reviennent au petit matin d’une nuit passée à faire le ménage dans les avions à Roissy, ces femmes africaines qui partent à l’aube nettoyer les bureaux. Ah oui, certains ne les voient pas, ils ne les voient jamais ! parce que cela les arrange. Voilà qui fait penser à ce vers du poète Jacques Prévert, où il parlait de «
ceux qui, dans les caves, fabriquent les stylos avec lesquels d’autres, en plein air, écriront que tout va pour le mieux. » »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.
Du fait de la tertiarisation de l'économie
Page détaillée La classe ouvrière a perdu son pouvoir économique du fait de la tertiarisation de l'économie
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Des travailleurs relevant auparavant de la production sont dorénavant comptabilisés parmi les services
Page détaillée Les statistiques du nombre d'ouvriers d'industrie dans les pays industrialisés sont à manier avec des pincettes
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« Ces chiffres sur les effectifs de l’industrie sont à manier avec des pincettes. Les statistiques contribuent largement à sous-estimer le nombre réel de travailleurs de ce secteur – et les patrons eux-mêmes ont contribué à cet effort, en externalisant de très nombreuses tâches qui étaient, auparavant, exécutées en interne. Ainsi, dans le passé, les tâches d’entretien, de contrôle, de nettoyage, de logistique, etc., étaient assurées par des salariés de l’usine, qui entraient donc dans la catégorie des salariés de l’industrie. Aujourd’hui que ces tâches sont exécutées par des sous-traitants, les salariés de ces sous-traitants, qui n’ont pas changé de métier mais seulement de bleu de travail, deviennent des employés de services ! Il est bien sûr impossible de savoir combien de travailleurs de l’industrie sortent ainsi des statistiques, mais on peut probablement faire confiance à un porte-parole de la très patronale Fédération des industries métallurgiques de Grande-Bretagne, qui déclarait il y a quelques années dans le Financial Times : «
L’industrie manufacturière crée une large portion de l’industrie des services en sous-traitant ses activités. (...) L’industrie pourrait représenter jusqu’à 35 % de l’économie – au lieu des 20 % généralement acceptés – si elle était mesurée en faisant usage de définitions statistiques appropriées. » Alors certes, le prolétariat ne se limite pas aux ouvriers d’industrie ; mais il est absurde et mensonger de prétendre que celui-ci aurait disparu ou serait en passe de disparaître. »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.« La catégorie socioprofessionnelle des ouvriers selon l’I.N.S.E.E. est en effet devenue trop restrictive sous l’effet de la transformation de certains emplois de production répertoriés désormais du côté des services (manutention, logistique, etc.). Les salariés d’exécution de service occupent des emplois socialement voisins de ceux des autres ouvriers. Ainsi un magasinier sera-t-il classé comme ouvrier s’il travaille dans un atelier ou comme employé s’il exerce son activité dans une grande surface commerciale. »
Julian Mischi, Nicolas Renahy, «
Classe ouvrière »,
Encyclopædia Universalis.
Le travail intellectuel s'est prolétarisé
Page détaillée Le travail intellectuel s'est prolétarisé
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« L’accélération de l’innovation technologique implique une intégration à grande échelle du travail intellectuel au processus de production. Tandis que, dans les phases précédentes du capitalisme, le travail intellectuel était limité dans une grande mesure à la sphère de la superstructure sociale, il est aujourd’hui de plus en plus orienté vers l’infrastructure de la société. Cette réintégration du travail intellectuel au processus de production ne revêt pas seulement la forme d’un accroissement constant d’ingénieurs chimistes, de physiciens, d’économistes, de sociologues, de médecins, d’administrateurs, tous de formation universitaire, et employés par les grandes entreprises capitalistes. Les activités de tous ces universitaires se trouvent liées, certaines plus que d’autres, au processus de production proprement dit. »
Voir plus...« Toutes ces techniques d’intégration [du travail intellectuel à la sphère de la production] ne peuvent être appliquées qu’à condition de transformer, toujours plus, les intellectuels en travailleurs salariés ; c’est-à-dire à condition d’étendre de façon prodigieuse l’éventail du salariat et d’accroître considérablement la masse et la qualification du prolétariat. La tendance à l’élargissement constant du travail intellectuel qualifié, tant dans le domaine de la production que dans celui de la reproduction et de la superstructure — tendance caractéristique du néo-capitalisme — est aussi la tendance à la prolétarisation croissante du travail intellectuel. Le néo-capitalisme est la phase de développement du capitalisme dans laquelle le système salarié commence à se niveler également en dehors de la sphère de production elle-même. Loin d’être une société post-industrielle, le néo-capitalisme signifie l’industrialisation toujours plus achevée de toutes les activités humaines. »
Les travailleurs des services font partie du prolétariat
Page détaillée Les travailleurs des services font partie du prolétariat
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« Quant au refrain si souvent entonné, selon lequel les salariés employés dans les services ne compteraient pas dans les rangs du prolétariat, il prête à sourire. Penser que seuls les ouvriers d’usines sont des prolétaires relève, au mieux, d’une lecture bien rapide de Marx – qui n’a jamais rien dit de tel. Au pire, c’est une manière de lui prêter des idées caricaturales pour les réfuter à bon compte. Car ses adversaires font dire à Marx que seule une fraction des travailleurs salariés – les ouvriers d’usine – seraient potentiellement révolutionnaires. On imagine aisément la suite : cette fraction de salariés ayant tendance à diminuer, les marxistes se retrouveraient en quelque sorte dépassés par l’histoire. Cet argument travestit […] les idées de Marx, et doublement. »
Du fait du passage à une production à flux tendu
Page détaillée La classe ouvrière a perdu son pouvoir économique du fait du passage à une production à flux tendu
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« Nous ne sommes plus dans la situation dans laquelle on se trouvait lorsque les mineurs, en se mettant en grève, bloquaient toute l’économie, et par leur nombre, leur place dans la société, jouaient en même temps un rôle politique central. L’organisation capitaliste de l’industrie et du tertiaire (distribution et commerce) en flux tendus, qui met les stocks sur les routes, ainsi que la structure de l’espace urbain, qui oblige des millions de salariéEs à des déplacements quotidiens éreintants, font des moyens de transport et donc des carburants une question essentielle, le talon d’Achille du système. Ce sont les secteurs de la circulation des personnes et des marchandises, avec les secteurs de l’énergie qui ont aujourd’hui la capacité de bloquer l’économie. Cela concerne notamment les transports en commun des grandes villes, le chemin de fer, les transports routiers, la production électrique, les raffineries…. On voit par cette énumération que ces secteurs n’ont pas du tout la même place dans la société que les mineurs il y a quelques dizaines d’années. »

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Il ne faut pas confondre blocage de la circulation et blocage de la production
Page détaillée Il ne faut pas confondre blocage de la circulation et blocage de la production
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« Affirmer que le blocage de la « circulation » des marchandises est amené à avoir plus de rôle que la grève dans la production, c’est confondre deux choses :
- Bloquer la circulation des produits, c’est bloquer le processus de réalisation de la plus-value.
- Mais dans les sites industriels intégrés (les « écosystèmes ») le transport de marchandises ne relève pas de la sphère de la « circulation du capital » , mais bien de la production elle-même.
Bloquer l’acheminement d’une matière première, l’acheminement de pièces spéciales produites par un équipementier (un moteur d’avion, un système de cabines), empêcher la main d’œuvre d’aller du domicile au lieu de travail), etc., c’est bloquer la production elle-même. Ici les transports participent de la production de valeur et de plus-value (c’est-à-dire de la « valorisation » du capital), contrairement au premier cas où ils se contentent de contribuer à sa réalisation. Il faut donc distinguer entre la fonction circulatoire et la fonction productive d’une « circulation » d’informations, de marchandises ou de personnes (les « usagers » ne sont pas toujours de la main d’œuvre) afin de pouvoir montrer comment ses fonctions doivent être prises en compte et évaluer la justesse et l’efficacité de leurs blocages respectifs dans le cadre de la lutte. Dans le premier cas pris isolément, un « blocage » peut être tactique pour rendre visible un conflit, mais reste stratégiquement secondaire par rapport à une grève dans la production. Dans le second cas c’est un des composants, une des formes de la grève elle-même. Surestimer le blocage dans le premier cas (ce qui est le résultat mécanique de la confusion des deux cas), c’est le jouer, au plan théorique, de façon profondément antimarxiste contre la grève. »
Du fait de la montée du chômage de masse
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Page détaillée La classe ouvrière est en voie de disparition
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La classe ouvrière n'a jamais été aussi importante à l'échelle mondiale
Page détaillée La classe ouvrière n'a jamais été aussi importante à l'échelle mondiale
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« Le fait que la classe ouvrière ne pèse plus, au niveau politique, permet à tous les défenseurs du capitalisme de proclamer sa disparition, non seulement politiquement mais même, aussi absurde que ce soit, socialement. Combien de fois chaque jour n’entendons-nous pas que « la classe ouvrière n’existe plus », que l’on serait entré dans l’ère de la « société des services », dans la période post-industrielle ? La question se pose donc de savoir ce que représente le prolétariat dans la société d’aujourd’hui. La réponse est simple : en tant que force sociale, le prolétariat mondial est aujourd’hui infiniment plus puissant, plus développé qu’il ne l’a jamais été – et plus seulement à l’échelle des seuls pays riches. »
Voir plus...« C’est bien le prolétariat – c’est-à-dire l’ensemble des travailleurs salariés – qui est en passe de devenir, de façon absolue, la classe la plus nombreuse sur la planète. Le prolétariat représentait en 2005, selon une étude du Bureau international du travail, environ deux milliards d’êtres humains : le BIT comptabilisait alors 600 millions d’ouvriers d’industrie, 450 millions d’ouvriers agricoles, et environ un milliard d’employés des services. Les chiffres généralement admis faisant état d’une population active mondiale d’environ trois milliards d’individus, le prolétariat en représente donc les deux tiers, ou la moitié si l’on ne compte que le prolétariat urbain. Ce qui, on l’avouera, n’est pas si mal pour une classe qui est censée avoir disparu. »
La classe ouvrière est majoritaire en France quand on ne comprend pas que les ouvriers d'industrie
Page détaillée La classe ouvrière est majoritaire en France quand on ne comprend pas que les ouvriers d'industrie
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« Sur la base des deux critères [vente de la force de travail et extorsion de plus-value ainsi que non-participation à la chaîne de commandement du capital], la classe ouvrière comprend :
- les ouvriers industriels identifiables à partir de leur image « traditionnelle », dans le secteur « primaire » (ouvriers agricoles, marins pêcheurs, mineurs), dans le « secondaire » (bâtiment, travaux publics, industrie manufacturière) ou dans le « tertiaire » (transports et services, privés ou publics), qualifiés et non-qualifiés. Ils sont encore 7 millions et représentent environ 25 % de la population active, ce qui est loin d’être négligeable.
Au sein du « tertiaire », qui comprend 75 % des salariés, il faut compter avec :
- les employés, et les ouvriers qui n’apparaissent plus comme tels, dont le statut et/ou l’emploi ont été « tertiarisés ». Soit l’emploi relevait des fonctions « supports » de l’industrie : nettoyage, maintenance, etc., et a été externalisé, soit il a tout simplement « basculé » sur le papier dans la case « services ». Les ouvriers intérimaires, même s’ils occupent un emploi industriel (presque un demi-million aujourd’hui), sont systématiquement comptés comme « employés » parce que leur employeur, les agences d’intérim sont des sociétés de services. L’important est que si, au sens de l’INSEE, les « employés » du « tertiaire » sont la « CSP » la plus grande, ils ne constituent aucunement une classe autonome.
- Ces deux premières catégories s’étendent aux travailleurs ayant un emploi précaire (non seulement leurs revenus sont les plus modestes, mais de plus ils ont le moins de chance d’être employés continûment ou même seulement régulièrement) : CDD et intérimaires, travailleurs à domicile (notamment télétravail et « auto-entrepreneurs »), stagiaires, apprentis, les plus fragiles étant les travailleurs de l’économie souterraine (travail « au noir » : textile, services au particulier)… Et à tous les chômeurs qui ne pourraient prétendre qu’à des emplois d’ouvriers ou d’employés (les plus nombreux), et à plus forte raison la partie la plus pauvre et la plus marginalisée parmi les chômeurs chroniques, jusqu’aux degrés maximaux du paupérisme(lumpenproletariat).
- Mais il faut aussi inclure les travailleurs dont l’emploi s’est prolétarisé, même s’ils n’étaient pas ouvriers antérieurement. Outre les employés subalternes, cela concerne une fraction par définition très élastique des « cadres et professions intermédiaires », qui représentent environ 25 % (plus de 6 millions) de la population active en 2012 tous secteurs confondus. La prolétarisation de fractions importantes de ces « couches moyennes » est une donnée clé de la période de transition actuelle. Véritable mille-feuille, ces couches concernent tout particulièrement les travailleurs « intellectuels » qui ne sont pas simplement « employés » : informaticiens, techniciens de laboratoire, enseignant-e-s (primaire et secondaire), contremaîtres, cadres administratifs d’échelon subalternes du privé ou du public (gestion, comptabilité), etc.
De ce fait, on voit que la classe ouvrière, en un sens à la fois englobant et scientifique, reste aujourd’hui la classe de travailleurs employés majoritaire en France, qui augmente de façon importante quand on inclut les travailleurs au chômage, et même si en son sein elle n’est plus à majorité industrielle. »
Même dans les pays industrialisés, les ouvriers d'industrie sont très loin d'avoir disparu
Page détaillée Même dans les pays industrialisés, les ouvriers d'industrie sont très loin d'avoir disparu
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« La baisse du nombre de travailleurs dans le secteur industriel, dans les pays riches, n’est pas si énorme qu’on voudrait nous le faire croire : de 1980 à 2009, elle oscille, selon les pays, entre 5 et 18 %. Ce dernier chiffre concerne les États-Unis, ce qui n’empêche pas ce pays de compter encore pas moins de 24 millions d’ouvriers d’usine ! En France, sur cette période, la baisse a été de 5 %, le nombre d’emplois industriels passant de 6,1 à 5,7 millions. »
Voir plus...« Le diagnostic sur la « fin de la classe ouvrière » est alors fortement à nuancer puisque les classes populaires, associant ouvriers et employés, ont connu depuis les années 1960 une stabilité de leurs effectifs, représentant autour de 60 % de la population active. »
Julian Mischi, Nicolas Renahy, «
Classe ouvrière »,
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Les statistiques du nombre d'ouvriers d'industrie dans les pays industrialisés sont à manier avec des pincettes
Page détaillée Les statistiques du nombre d'ouvriers d'industrie dans les pays industrialisés sont à manier avec des pincettes
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« Ces chiffres sur les effectifs de l’industrie sont à manier avec des pincettes. Les statistiques contribuent largement à sous-estimer le nombre réel de travailleurs de ce secteur – et les patrons eux-mêmes ont contribué à cet effort, en externalisant de très nombreuses tâches qui étaient, auparavant, exécutées en interne. Ainsi, dans le passé, les tâches d’entretien, de contrôle, de nettoyage, de logistique, etc., étaient assurées par des salariés de l’usine, qui entraient donc dans la catégorie des salariés de l’industrie. Aujourd’hui que ces tâches sont exécutées par des sous-traitants, les salariés de ces sous-traitants, qui n’ont pas changé de métier mais seulement de bleu de travail, deviennent des employés de services ! Il est bien sûr impossible de savoir combien de travailleurs de l’industrie sortent ainsi des statistiques, mais on peut probablement faire confiance à un porte-parole de la très patronale Fédération des industries métallurgiques de Grande-Bretagne, qui déclarait il y a quelques années dans le Financial Times : «
L’industrie manufacturière crée une large portion de l’industrie des services en sous-traitant ses activités. (...) L’industrie pourrait représenter jusqu’à 35 % de l’économie – au lieu des 20 % généralement acceptés – si elle était mesurée en faisant usage de définitions statistiques appropriées. » Alors certes, le prolétariat ne se limite pas aux ouvriers d’industrie ; mais il est absurde et mensonger de prétendre que celui-ci aurait disparu ou serait en passe de disparaître. »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.« La catégorie socioprofessionnelle des ouvriers selon l’I.N.S.E.E. est en effet devenue trop restrictive sous l’effet de la transformation de certains emplois de production répertoriés désormais du côté des services (manutention, logistique, etc.). Les salariés d’exécution de service occupent des emplois socialement voisins de ceux des autres ouvriers. Ainsi un magasinier sera-t-il classé comme ouvrier s’il travaille dans un atelier ou comme employé s’il exerce son activité dans une grande surface commerciale. »
Julian Mischi, Nicolas Renahy, «
Classe ouvrière »,
Encyclopædia Universalis.
La bourgeoisie n'ignore pas l'existence de la classe ouvrière
Page détaillée La bourgeoisie sait pertinemment que la classe ouvrière existe encore
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« Prétendre que le prolétariat a disparu, c’est oublier, ou feindre d’oublier tout cela. Ou l’ignorer, tout simplement, parce qu’il y a bien des gens dans les milieux petits-bourgeois que cela n’intéresse pas du tout de savoir qui a fabriqué leur stylo. La bourgeoisie, elle, elle ne l’ignore pas : parce qu’elle sait où se fabrique sa richesse. »
Il ne faut pas confondre classe ouvrière et mouvement ouvrier
Page détaillée Il ne faut pas confondre classe ouvrière et mouvement ouvrier
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« Depuis les années 1970, dans un pays comme la France, les débats intellectuels à propos de la classe ouvrière portent surtout sur sa fin, constamment annoncée. Il s’agit cependant de ne pas confondre mouvement ouvrier et classe ouvrière, comme cela a souvent été le cas dans le passé. S’il y a bien un déclin du mouvement ouvrier dans la période contemporaine, les mondes ouvriers subissent plus une recomposition sociale et culturelle qu’une simple disparition. »
Julian Mischi, Nicolas Renahy, «
Classe ouvrière »,
Encyclopædia Universalis.
La classe ouvrière est seulement devenue invisible
Page détaillée La classe ouvrière est seulement devenue invisible
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« Peut-être que les journalistes de la presse bourgeoise ne les voient jamais – mais il suffit, pourtant, de prendre les transports en commun tôt le matin pour les côtoyer, ces ouvriers qui partent au travail déjà harassés de fatigue, ces immigrés pakistanais qui reviennent au petit matin d’une nuit passée à faire le ménage dans les avions à Roissy, ces femmes africaines qui partent à l’aube nettoyer les bureaux. Ah oui, certains ne les voient pas, ils ne les voient jamais ! parce que cela les arrange. Voilà qui fait penser à ce vers du poète Jacques Prévert, où il parlait de «
ceux qui, dans les caves, fabriquent les stylos avec lesquels d’autres, en plein air, écriront que tout va pour le mieux. » »
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La classe ouvrière n'a jamais été aussi importante à l'échelle mondiale
Page détaillée La classe ouvrière n'a jamais été aussi importante à l'échelle mondiale
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« Le fait que la classe ouvrière ne pèse plus, au niveau politique, permet à tous les défenseurs du capitalisme de proclamer sa disparition, non seulement politiquement mais même, aussi absurde que ce soit, socialement. Combien de fois chaque jour n’entendons-nous pas que « la classe ouvrière n’existe plus », que l’on serait entré dans l’ère de la « société des services », dans la période post-industrielle ? La question se pose donc de savoir ce que représente le prolétariat dans la société d’aujourd’hui. La réponse est simple : en tant que force sociale, le prolétariat mondial est aujourd’hui infiniment plus puissant, plus développé qu’il ne l’a jamais été – et plus seulement à l’échelle des seuls pays riches. »
Voir plus...« C’est bien le prolétariat – c’est-à-dire l’ensemble des travailleurs salariés – qui est en passe de devenir, de façon absolue, la classe la plus nombreuse sur la planète. Le prolétariat représentait en 2005, selon une étude du Bureau international du travail, environ deux milliards d’êtres humains : le BIT comptabilisait alors 600 millions d’ouvriers d’industrie, 450 millions d’ouvriers agricoles, et environ un milliard d’employés des services. Les chiffres généralement admis faisant état d’une population active mondiale d’environ trois milliards d’individus, le prolétariat en représente donc les deux tiers, ou la moitié si l’on ne compte que le prolétariat urbain. Ce qui, on l’avouera, n’est pas si mal pour une classe qui est censée avoir disparu. »

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Les organisations ouvrières ont perdu leur base et leur légitimité
Page détaillée Les organisations ouvrières ont perdu leur base et leur légitimité
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Les syndicats et partis ouvriers ont perdu leurs adhérents et leurs militants
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Les syndicats et partis ouvriers sont contre-révolutionnaires
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Le discrédit des organisations ouvrières réformistes laisse une place pour reconstruire des organisations révolutionnaires
Page détaillée Le discrédit des organisations ouvrières réformistes laisse une place pour reconstruire des organisations révolutionnaires
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« Si l’offensive néolibérale a conduit à une fragilisation des organisations politiques et syndicales de la classe ouvrière, à leur collaboration ouverte avec le capital et dans l’application de ses contre-réformes, il faut voir l’envers de la médaille : si le capital a tiré profit d’elles, il n’en a pas moins fragilisé les médiations sur lesquelles il pouvait s’appuyer ainsi que les bases matérielles du réformisme. En particulier, même si depuis 1995, les syndicats ont regagné un peu du terrain perdu et commencé à se tourner vers des secteurs de la classe ouvrière longtemps laissés à l’abandon, et parfois sur des lignes combatives, dans l’ensemble du côté des travailleurs et des classes populaires à large échelle, c’est surtout la suspicion conjointe à l’égard du capital, de l’État et des partis ou syndicats réformistes et cogestionnaires de ce système, qui domine. Sans renverser abstraitement les choses ni tomber dans une quelconque politique du pire, cette crise du syndicalisme et de la subjectivité réformiste qu’il entretient sont donc une opportunité stratégique à saisir pour les révolutionnaires : si les travailleurs en haine contre le capital sont plus difficilement cooptables par les syndicats réformistes, c’est qu’existe une place d’autant plus grande, à saisir, pour la reconstruction d’une subjectivité révolutionnaire. »

Objections
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Les directions du mouvement ouvrier ont mené une politique contre-révolutionnaire
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Les syndicats servent à contenir voire freiner la contestation
Page détaillée Les syndicats servent à contenir voire freiner la contestation
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« Si, en France ou aux États-Unis, les appareils syndicaux ont pu sauver leur existence, contrairement à l’Allemagne, c’est en devenant des interlocuteurs privilégiés du gouvernement. C’est ce que constatait Trotsky en août 1940 : «
Il y a un aspect commun […] dans la dégénérescence des organisations syndicales modernes dans le monde entier : c’est leur rapprochement et leur fusion avec le pouvoir d’État ». La crise enlevait toute marge de manœuvre aux bureaucraties syndicales. Face à la puissance des grands groupes capitalistes, elles ne pouvaient conserver leur rôle d’intermédiaires entre patronat et travailleurs qu’en devenant des appendices des États pour subordonner et canaliser les luttes des travailleurs. »
Voir plus...« Un des passages préférés de mon livre préféré sur le Front populaire est celui où Danos et Gibelin racontent dans
Juin 36 la première rencontre entre patronat et syndicat à Matignon sous l’arbitrage de Léon Blum. Le patronat commence par faire un tableau apocalyptique de la situation quasi insurrectionnelle dans laquelle est en train de basculer le pays. La CGT en profite pour lui faire la leçon, lui disant en substance : si vous n’aviez pas passé votre temps à chasser nos militants de vos usines, peut-être que nous n’en serions pas là… Et les patrons (paraît-il) de baisser la tête… »

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La faiblesse des organisations ouvrières réformistes laisse plus de place aux mouvements révolutionnaires
Page détaillée La faiblesse des organisations ouvrières réformistes laisse plus de place aux mouvements révolutionnaires
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« Cet aspect [la faiblesse du Parti communiste chez les ouvriers spécialisés] n’a certainement pas été non plus sans lien avec la suite : une révolte qui démarre et s’étend sans l’aval des directions syndicales en 1936, puis une difficulté extrême pour Thorez à expliquer qu’« il faut savoir terminer une grève ». Tout simplement parce que la faiblesse de ce mouvement ouvrier déjà presque entièrement pris dans les logiques réformistes et bureaucratiques (avec des modalités assez différentes entre la Social-démocratie et le stalinisme) n’a pas eu que des aspects négatifs. [...] À bien des égards, la nouvelle période du capitalisme est en train de reprolérariser les prolétaires, peut-être bien plus moralement encore que matériellement. Pas sûr qu’on y perde, et que cela doit nous détourner de la tâche opiniâtre de nous implanter sur les lieux de travail, comme de miser sur des grèves sans doute plus rares mais plus explosives, potentiellement bien moins contrôlables par des appareils bureaucratiques affaiblis qui ont fonctionné jusqu’ici comme des carcans et pas seulement comme des points d’appui. »

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La faiblesse des organisations ouvrières actuelles n'empêchera pas leur reconstruction
Page détaillée La faiblesse des organisations ouvrières actuelles n'empêchera pas leur reconstruction
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« Pour faire face à la crise de 1929, Louis Renault a considérablement accélère la mise en place du taylorisme dans ses usines, ce qui en a modifié la sociologie, tout en faisant une chasse impitoyable aux équipes militantes. Le Parti communiste, déjà assez faible dans ce milieu particulier où les OS commencent à devenir majoritaires, en est réduit à sa plus simple expression en 1935 à Billancourt dans une usine de plus de 30 000 personnes : il ne reste plus qu’une seule cellule avec moins d’une dizaine de militants. Une situation extrêmement difficile qui exprime en condensé – au niveau de la gravité de la crise et de ses différentes conséquences – ce que nous vivons d’une certaine manière aujourd’hui de manière plus amortie et surtout bien plus étirée dans le temps. »

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La classe ouvrière a perdu sa combativité
Page détaillée La classe ouvrière a perdu sa combativité
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Les luttes ouvrières sont en baisse continuelle
Page détaillée Les luttes ouvrières sont en baisse continuelle
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« Ces profondes transformations provoquent un infléchissement des luttes sociales : si l’on exclut les grands mouvements de 1936 et de 1968, le maximum historique du nombre de conflits en France est atteint en 1971 (4350). »
Julian Mischi, Nicolas Renahy, «
Classe ouvrière »,
Encyclopædia Universalis.

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Les luttes ouvrières sont de plus en plus défensives, localisées et catégorielles
Page détaillée Les luttes ouvrières sont de plus en plus défensives, localisées et catégorielles
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« Les actions revendicatives ouvrières prennent un caractère essentiellement défensif, sur le thème de la sauvegarde de l’emploi. »
Julian Mischi, Nicolas Renahy, «
Classe ouvrière »,
Encyclopædia Universalis.

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Les syndicats ont intégré la logique gestionnaire
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La classe ouvrière du tiers-monde commence à lutter
Page détaillée La classe ouvrière du tiers-monde commence à lutter
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« Depuis deux ans, en Chine, au Bangladesh, au Vietnam, et dans bien d’autres pays comme l’Égypte, les ouvriers ont renoué avec les traditions de lutte depuis longtemps oubliées. À Shenzhen, les ouvriers de Foxconn et ceux de Honda ont obtenu des augmentations de salaire de 20 % ; au Bangladesh, après de véritables émeutes dans les quartiers des ouvriers du textile, le salaire minimum a dû être augmenté. Ce gigantesque prolétariat du Tiers-monde réapprend très vite à lutter. Son existence même renforce de façon formidable le camp du prolétariat, notre camp. C’est pourquoi nous devons nous battre de toutes nos forces contre les préjugés des travailleurs d’ici qui voient en eux des adversaires, des concurrents, et non ce qu’ils sont : les nôtres, nos frères et nos sœurs de combat, dont il est fort possible que nous aurons beaucoup à apprendre, en matière de combativité, dans les années qui viennent ! »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.

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Ce recul ne peut justifier l'abandon des idées révolutionnaires
Page détaillée Le recul de la conscience ouvrière ne justifie pas d'abandonner les idées révolutionnaires
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« On ne peut que constater le recul de la conscience ouvrière. Face à cette situation, la pire des choses à faire, serait d’abandonner nos idées sous prétexte que les travailleurs ne les reprennent pas. […] C’est tout de même la moindre des choses que le petit courant que nous représentons tente de garder vivantes ces idées et d’essayer de les transmettre, intactes, à ceux qui seront prêts demain à reprendre le combat. […] Il faut continuer de militer pour ces idées, continuer de tenter de les développer malgré les vents contraires et malgré le fait que les délais soient bien plus longs que ce que les fondateurs du communisme espéraient. Il faut continuer de gagner des travailleurs à la révolution, à la conscience communiste. »

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La classe ouvrière n'a plus confiance en ses forces
Page détaillée La classe ouvrière a perdu confiance en ses forces
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La perte de la fierté et de la dignité ouvrières
Aucun résumé ni citation n'a été entré. La perte de l'espoir collectif
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Ce recul ne peut justifier l'abandon des idées révolutionnaires
Page détaillée Le recul de la conscience ouvrière ne justifie pas d'abandonner les idées révolutionnaires
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« On ne peut que constater le recul de la conscience ouvrière. Face à cette situation, la pire des choses à faire, serait d’abandonner nos idées sous prétexte que les travailleurs ne les reprennent pas. […] C’est tout de même la moindre des choses que le petit courant que nous représentons tente de garder vivantes ces idées et d’essayer de les transmettre, intactes, à ceux qui seront prêts demain à reprendre le combat. […] Il faut continuer de militer pour ces idées, continuer de tenter de les développer malgré les vents contraires et malgré le fait que les délais soient bien plus longs que ce que les fondateurs du communisme espéraient. Il faut continuer de gagner des travailleurs à la révolution, à la conscience communiste. »

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La classe ouvrière est trop divisée pour avoir conscience d'elle-même
Page détaillée La classe ouvrière est trop divisée pour avoir conscience d'elle-même
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Une classe atomisée
Page détaillée La classe ouvrière est trop atomisée pour avoir conscience d'elle-même
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La classe ouvrière a pendant longtemps été dispersée et atomisée
Page détaillée La classe ouvrière a pendant longtemps été dispersée et atomisée
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« Patrick évoque les 100 000 travailleurs concentrés à Roissy dispersés du fait de la multiplicité des statuts et des entreprises : quoi de commun en effet entre un pilote de ligne et un bagagiste ? Mais quoi de commun entre les différentes strates de la classe ouvrière dans une majorité d’entreprises industrielles à l’époque où Jaurès faisant ses premières armes dans les années 1880 ? Lorsque les usines fonctionnaient encore souvent de manière saisonnière et s’appuyaient sur une toute petite minorité d’ouvriers stables et reconnus, par exemple les mécaniciens – ceux-là même qui ont souvent été à l’origine des syndicats – alors que la grande masse ouvrière, saisonnière, a continué à naviguer entre l’usine et les champs pendant plusieurs générations ? Sans aucune stabilité, et bien sûr sans aucun statut puisque cette notion n’est réellement apparue qu’avec les conventions collectives en 1936, puis avec la mise en place de la sécurité sociale en 1945, qui a même fini par donner une place à chacun, même aux cadres qui ne savaient pas très bien jusqu’alors où ils étaient (souvent qualifiés de « collaborateurs » par les patrons), jusqu’au moment où ils ont disposé de leur propre caisse qui leur a donné tout à la fois un statut et une identité. Unifier notre camp social n’a jamais été bien facile. »
Les bolchéviks eux-mêmes se sont appuyés sur le prolétariat le moins concentré et organisé pour mener la Révolution russe
Page détaillée Les bolchéviks eux-mêmes se sont appuyés sur le prolétariat le moins concentré et organisé pour mener la Révolution russe
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« On observe même parfois des situations qui pourraient paraître à front renversé. Par exemple en Russie en 1917 si l’on se souvient des quelques pages consacrées par Victor Serge à Maxime Gorki dans
L’an I de la révolution qui racontent comment la haine monte littéralement et profondément dans les milieux mencheviks contre les bolcheviks (alors qu’ils étaient dans le même parti jusqu’en 1912) en les accusant d’être doublement des traites et des aventuriers : d’abord parce que Lénine et ses nouveaux amis (Trotski…) ne sont pas marxistes lorsqu’ils imaginent une révolution socialiste dans la foulée de la révolution bourgeoise, ensuite parce que les bolcheviks s’appuient pour l’essentiel sur le « lumpen » et non sur le « vrai » prolétariat. Et c’est vrai que la masse ouvrière la plus directement influencée par les bolcheviks étaient souvent les plus pauvres, les moins qualifiés, les plus fraichement débarqués de leurs campagnes, pour peu qu’on se souvienne que même dans les fameuses usines Poutilov de Pétrograd souvent mises en avant comme exemple de grande concentration industrielle, une bonne partie des ouvriers étaient en fait des paysans fraîchement débarqués durant la guerre (ils retourneront d’ailleurs bien vite dans leurs campagnes durant la guerre civile en 1919-1920…). Alors que le noyau dur de cette classe ouvrière déjà tellement minoritaire en Russie est restée en octobre 1917 sous l’influence des mencheviks et des syndicats qu’ils contrôlaient, à tel point d’ailleurs que le premier acte de résistance organisé contre le nouveau pouvoir après la prise du palais d’hiver a été la grève générale des cheminots contre les bolcheviks… »
L'atomisation de la classe ouvrière ne doit pas empêcher les partis révolutionnaires de chercher son unification
Page détaillée L'atomisation de la classe ouvrière ne doit pas empêcher les partis révolutionnaires de chercher son unification
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« Pour les nouvelles générations prolétariennes qui ne se pensent pas prolétaires, mais « précaires », « exclues », « déclassées », tout un travail est à refaire de réappropriation des expériences, luttes et modes d’existence passés de la classe, pour recréer les bases de l’identification à cette classe y compris dans leurs dimensions de fraternité et de communauté : il faut pour cela non seulement actualiser sa définition et forger des représentations qui la rendent adéquatement visible dans sa réalité d’aujourd’hui en continuité avec ses vies antérieures, mais aussi créer de nouvelles mémoires. »
Une classe trop hétérogène
Page détaillée La classe ouvrière est trop hétérogène
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Une classe touchée par le racisme et le sexisme
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Une classe touchée par l'individualisme
Page détaillée La classe ouvrière est touchée par l'individualisme
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La classe ouvrière a toujours été touchée par l'individualisme
Page détaillée La classe ouvrière a toujours été touchée par l'individualisme
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« Est-ce que c’était mieux avant ? Quand les jeunes entraient avec un plan de carrière dans la boite où ils se voyaient finir leurs jours après avoir payé les traites de leurs maisons, ou calculant leurs points dans l’espoir de retourner dans leur région d’origine pour « travailler et mourir au pays » après avoir passé le concours de la poste... En adhérant au syndicat comme on adhère à une police d’assurance, à l’image de tout le compromis social qui s’est forgé après 1945, tellement protecteur pour les salariés et… tellement rassurant pour les capitalistes ? »
La classe ouvrière a toujours été traversée de divisions
Aucun résumé ni citation n'a été entré. La division de la classe ouvrière est une politique consciente de la bourgeoisie
Page détaillée La division de la classe ouvrière est une politique consciente de la bourgeoisie
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La division de la classe ouvrière dans le passé ne l'a pas empêchée de s'organiser et de lutter
Page détaillée La division de la classe ouvrière dans le passé ne l'a pas empêchée de s'organiser et de lutter
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« Patrick insiste beaucoup sur la dispersion du prolétariat, sa diversification, sa précarisation, comme autant d’obstacles à une conscience commune, et à l’organisation. Mais quelle était la situation du prolétariat à la fin du XIXe et au début du XXe à l’époque de Jaurès ? Ou dit autrement : est-ce que cette situation de précarité et de dispersion infiniment plus grande qu’aujourd’hui a empêché un Jaurès de jouer le rôle qui a été le sien, et au-delà, des dizaines de milliers de prolétaires de s’organiser dans un parti politique (le PS-SFIO disposant de plus d’une centaine de députés en 1914), des centaines de milliers dans une CGT révolutionnaire dirigée par le courant anarchiste ? Ce qui peut être pourrait nous interroger autrement sur ce qui fait défaut aujourd’hui.
Il faut par exemple imaginer que l’une des grèves ouvrières les plus importantes à l’époque du Second empire dans les années 1860 a eu lieu non pas au Creusot (qui existait déjà) ni dans les mines comme nous le raconte Zola dans Germinal, mais à Paris, avec plus de 10 000 ouvriers bronziers en grève pendant de longues semaines dispersés entre plusieurs centaines d’ateliers encore de type artisanal. Comment ont-ils fait ?
On peut aussi rappeler que la première grande grève dirigé par le tout jeune Parti communiste en 1924 – qui en a fait un conflit « exemplaire », réellement marquant dans la vie politique nationale, et tremplin pour la première campagne législative mené par le parti au même moment – n’a eu lieu ni chez monsieur Renault ni chez monsieur Berliet, mais à Douarnenez avec des sardinières (les « Penn sardines »), au fin fond de la Bretagne de Bécassine, dans des conditions autrement plus difficiles que bien des luttes aujourd’hui. Les grands centres industriels n’ont pas toujours été à la pointe de la lutte de classe, dans le passé déjà. Ce qui n’enlève rien à leur importance et au rôle qu’ils peuvent jouer à certains moments, mais sans être prisonniers de certains schémas sans doute un peu rigides. »

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Le recul de la conscience de classe incombe aussi à la gauche et aux directions du mouvement ouvrier
Page détaillée La gauche est responsable du recul de la conscience de classe des ouvriers
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« La baisse du vote à gauche des ouvriers, et plus largement la crise de subjectivité du prolétariat, est aussi une conséquence des choix politiques de toute cette gauche depuis les années 1980 acquise à la cogestion du capitalisme et au respect du pouvoir bourgeois. Sans même parler des trahisons de 1968, les classes populaires ont été, depuis, progressivement délaissées voire abandonnées au profit des « classes moyennes » ou de secteurs spécifiques du prolétariat (aristocraties ouvrières et spécialement fonctionnaires d’État ayant un statut spécial ou plus protégé), non seulement par la social-démocratie du PS, devenue aujourd’hui social-libérale PS, mais aussi par le PCF, dont la composition sociologique et les dirigeants ne sont quasiment plus ouvriers aujourd’hui, et les centrales syndicales de plus en plus intégrées à la cogestion du capitalisme (bien que leur rôle contre-révolutionnaire remonte au moins jusqu’à 1936). »
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.

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La classe ouvrière accumule avant tout des défaites
Aucun résumé ni citation n'a été entré. La révolution peut et doit se faire sans la classe ouvrière
Page détaillée La révolution peut et doit se faire sans la classe ouvrière
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Il y a d'autres sujets révolutionnaires
Aucun résumé ni citation n'a été entré. La révolution sera paysanne
Page détaillée La révolution sera paysanne
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La paysannerie est trop attachée à la propriété privée
Page détaillée La paysannerie est trop attachée à la propriété privée
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« Un certain nombre de courants espéraient que la révolution viendrait non des ouvriers mais des paysans, sans comprendre que [...] les paysans pauvres, à moins d’être dirigés par le prolétariat révolutionnaire, ne pourraient jamais avoir d’autres objectifs que la possession de leur propre lopin de terre ; autrement dit, qu’ils ne pourraient appliquer qu’un programme bourgeois, qui ne s’attaque pas à la propriété mais qui la renforce. »
Voir plus...« Tant que l’artisan sent en artisan, le paysan en paysan, le petit commerçant en petit commerçant, tant que leur conscience de classe est forte, ils doivent s’attacher à la propriété privée des moyens de production et rester réfractaires au socialisme, dussent ils d’ailleurs payer cher cette attitude. [...] La propriété privée est le pouvoir qui lie toutes les classes possédantes au mode de production actuel, même celles qui appartiennent au nombre des exploitées, même celles dont la « propriété n’est plus qu’une ridicule caricature ». »
La paysannerie est trop éclatée pour avoir conscience d'elle-même
Page détaillée La paysannerie est trop éclatée pour avoir conscience d'elle-même
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« Un certain nombre de courants espéraient que la révolution viendrait non des ouvriers mais des paysans, sans comprendre que la paysannerie, éclatée, hétérogène, dont chaque membre vivait isolé des autres, ne pourrait jamais prétendre à l’homogénéité que la concentration donnait au prolétariat des villes. »
La paysannerie est conservatrice
Aucun résumé ni citation n'a été entré. Les paysans évoluent trop lentement
Page détaillée Les paysans évoluent trop lentement
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« Confrontés aux machines, à l’obligation de devoir faire face à toutes les évolutions de la vie moderne, les travailleurs des villes ont réellement formé une nouvelle catégorie d’exploités, infiniment plus réactifs et plus ouverts que la paysannerie. Ce que Édouard Schneider, l’un des plus gros capitalistes français du 19e siècle, exprimait lui-même en disant : «
L’homme qui laboure avec ses bœufs pense lentement. Celui qui travaille avec la vapeur pense et agit vite. » C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi la classe ouvrière a été si rapidement pénétrée par les idées révolutionnaires, pourquoi elle a si vite appris à s’organiser et à se battre. »
La révolution viendra des précaires et des chômeurs
Aucun résumé ni citation n'a été entré. La révolution viendra des marginaux
Page détaillée La révolution viendra des marginaux
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Les mendiants dépendent trop des riches pour devenir révolutionnaires
Page détaillée Les mendiants dépendent trop des riches pour devenir révolutionnaires
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« Ils [les mendiants] sont seulement tolérés : la résignation est donc le premier devoir du mendiant, la première vertu du pauvre. Comme les domestiques, cette espèce de prolétaires rampe devant les puissants. Ils ne forment pas une opposition contre l’ordre social actuel, au contraire. Ils dépendent des miettes de pain qui tombent de la table des riches. Comment pourraient-ils souhaiter que le riche disparût ! Eux-mêmes ne sont pas exploités. Le riche peut être d’autant plus généreux, le pauvre peut attendre d’autant plus de lui que le degré d’exploitation du travailleur, que le revenu du riche est plus grand. Le pauvre, comme le domestique, profite de l’exploitation ; quelle raison aurait-il de la combattre ? Au commencement de la Réforme en Allemagne, quand l’Église catholique était haïe au plus haut point par toutes les classes, parce qu’elle les avait exploitées, ce furent des prolétaires de ce genre qui lui restèrent fidèles parce qu’ils en recevaient de plus riches aumônes que des citadins avares et des paysans pillés. »
Le lumpenprolétariat est trop lâche et vénal pour mener la révolution sans la trahir
Page détaillée Le lumpenprolétariat est trop lâche et vénal pour mener la révolution sans la trahir
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« Cette classe du prolétariat, le « Lumpenprolétariat », ne s’est jamais opposée spontanément à l’exploitation. Mais il n’en est pas le rempart comme la soldatesque mercenaire. Lâche, sans idées, il abandonne sans hésiter ceux dont il vient d’empocher l’aumône dès qu’ils ont perdu richesse et pouvoir. Jamais il n’a pris la tête d’un mouvement révolutionnaire, mais à la moindre effervescence il est toujours prêt à pêcher en eau trouble. Il a contribué à donner le dernier coup à une classe prête à tomber. En général, dans une révolution, il s’est borné à la compromettre et à l’exploiter pour la trahir à la première occasion. »
Voir plus...« Le Lumpenproletariat, cette lie d’individus dévoyés de toutes les classes, qui établit son quartier général dans les grandes villes est, de tous les alliés possibles, le pire. Cette racaille est absolument vénale et importune. Quand les ouvriers français écrivaient sur les maisons, à chaque révolution, l’inscription : « Mort aux voleurs ! » et qu'ils en fusillaient même plus d’un, ce n’était certes pas par enthousiasme pour la propriété, mais bien parce qu’ils savaient très justement qu’il fallait avant tout se débarrasser de cette bande. Tout chef ouvrier qui emploie ces vagabonds comme gardes du corps, ou qui s’appuie sur eux, prouve déjà par là qu’il n’est qu’un traître au mouvement. »
« Quant au lumpenprolétariat, ce produit passif de la pourriture des couches inférieures de la vieille société, il peut se trouver, çà et là, entraîné dans le mouvement par une révolution prolétarienne ; cependant, ses conditions de vie le disposeront plutôt à se vendre à la réaction. »
Les étudiants ont un rôle révolutionnaire
Page détaillée Les étudiants ont un rôle révolutionnaire
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Les étudiants sont des petits-bourgeois
Page détaillée Les étudiants sont des petits-bourgeois
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Aucun résumé ni citation n'a été entré.Les étudiants n'ont pas la force sociale suffisante pour renverser le capitalisme
Page détaillée Les étudiants n'ont pas la force sociale suffisante pour renverser le capitalisme
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« Les étudiants ne peuvent, d’eux-mêmes, renverser le capitalisme. Leur force sociale est absolument insuffisante pour ce faire. »
Les étudiants ont eu un rôle réactionnaire dans l'histoire
Page détaillée Les étudiants ont eu un rôle réactionnaire dans l'histoire
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« Dans les pays occidentaux, en revanche, les étudiants et l’intelligentsia n’ont cessé d’évoluer vers la droite depuis le milieu du XIXe siècle. La seule fois où l’on peut dire que la plupart des étudiants allemands et l’intelligentsia allemande a été politiquement à gauche a coïncidé avec la révolution de 1848. Et il en avait été de même dans la majorité des États industriels avancés de l’Occident. Et au fur et à mesure que le mouvement ouvrier se développait, qu’il avançait vers l’auto-organisation des travailleurs, que les ouvriers prenaient leur sort en main et qu’ils admettaient de moins en moins que l’intelligentsia monopolise les positions dirigeantes dans les organisations ouvrières, le nombre d’étudiants et d’intellectuels ralliant le mouvement ouvrier diminuait. Sans doute pourrait-on statistiquement démontrer qu’il y avait, en Allemagne, relativement plus d’étudiants et d’universitaires de gauche, social-démocrates et socialistes, en 1880 qu’en 1910. »
Voir plus...« Le point culminant de cette évolution fut atteint immédiatement après la Première Guerre mondiale. Il n’y a, dans l’Europe occidentale des années vingt, pas une grève que des organisations d’étudiants ou de l’intelligentsia n’aient tenté de briser. Ainsi les grands mouvements de grève, entre 1919 et 1923, sous la République de Weimar, où les organisations patronales briseuses de grève comme le « Secours technique » et l’ « Orgesch » étaient presque exclusivement composées d’étudiants et de l’intelligentsia technique. La grève générale de 1926 en Angleterre, le mouvement le plus important de la lutte de classes en Grande-Bretagne du XXe siècle, fut méthodiquement brisée, sur l’ordre du gouvernement Winston Churchill et des organisations patronales, par des étudiants qui tentèrent de contrôler les points les plus sensibles des grèves, les plus dangereux pour la société bourgeoise, de neutraliser l’arrêt des appareils d’information comme les quotidiens, d’empêcher les coupures d’électricité et de gaz, en prenant de force la place occupée par les grévistes. »
Les étudiants manquent d'homogénéité sociale
Page détaillée Les étudiants manquent d'homogénéité sociale
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« La masse étudiante se distingue de la masse ouvrière d’une entreprise capitaliste par une caractéristique sociologique fondamentale :
son manque d’homogénéité sociale, ou, plus exactement, un degré d’homogénéité sociale qualitativement inférieur à celui du prolétariat. Ce niveau d’homogénéité inférieur du milieu étudiant est à la fois fonction des origines sociales différentes de la masse des étudiants, et des fonctions différentes que les étudiants rempliront dans la société bourgeoise, une fois leurs études terminées. »
Les étudiants oscillent généralement entre le réformisme et le gauchisme
Page détaillée Les étudiants oscillent généralement entre le réformisme et le gauchisme
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« Les étudiants ne sont pas soumis à la discipline du procès de production industriel. S’ils ont, de ce fait, davantage la possibilité de former leur conscience, ils subissent à l’inverse les désavantages de l’absence d’un cadre collectif de travail. Aussi leur action politique est-elle caractérisée par le manque de discipline et de patience, par l’absence de continuité et par la tendance à osciller entre le putschisme d’un côté et le réformisme de l’autre. Au contraire des travailleurs conscients, les étudiants ne peuvent pas trouver la base d’une position révolutionnaire permanente par rapport au troisième âge du capitalisme dans leur situation sociale même. Cette position sera chez eux toujours le résultat d’une option individuelle et — comme toutes les options individuelles — soumise à des fluctuations. »
Il faut en finir avec l'ouvriérisme
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Pour aller plus loin
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Ni POUR ni CONTRE
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