La bureaucratie soviétique n'était qu'un mécanisme de transmission de l'impérialisme dans sa lutte contre l'État soviétique

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Mots-clés : Bureaucratie, Instrument, Impérialisme, URSS[ modifier ].

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« L’organe de la domination du prolétariat – l’État – devient ainsi l’organe de la pression de l’impérialisme (la diplomatie, l’armée, le commerce extérieur, les idées et les mœurs). À l’échelle de l’histoire, la lutte pour la domination ne se déroule pas entre le prolétariat et la bureaucratie, mais entre le prolétariat et la bourgeoisie mondiale. Dans cette lutte, la bureaucratie n’est qu’un mécanisme de transmission. La lutte n’est pas terminée. Malgré tous les efforts que la clique moscovite déploie pour démontrer qu’elle représente une force conservatrice sûre (cf. la politique de Staline en Espagne), l’impérialisme mondial ne fait pas confiance à Staline ; il ne lui épargne pas les camouflets humiliants et il est prêt à le renverser à la première circonstance favorable. Hitler – là est sa force – ne fait qu’exprimer de façon plus conséquente et plus franche le rapport qui lie la bourgeoisie mondiale à la bureaucratie soviétique. La bourgeoisie, qu’elle soit fasciste ou démocratique, ne peut se satisfaire des exploits contre-révolutionnaires isolés de Staline ; elle a besoin de la contre-révolution complète dans les rapports de propriété et de l’ouverture du marché russe. Tant qu’elle n’obtient pas cela, elle considère l’État soviétique comme un adversaire. Et elle a raison. »

Léon Trotsky, « Un État non ouvrier et non bourgeois ? », Défense du marxisme, 25 novembre 1937.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections