L'exploitation capitaliste repose sur l'appropriation par les capitalistes de la plus-value créée par les travailleurs
Cet argument est utilisé dans les débats L'Europe occidentale est-elle en déclin ?, Le Rassemblement national est-il un parti fasciste ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ?, La France se droitise-t-elle ?, La civilisation est-elle en train de s'effondrer ?, Le néolibéralisme doit-il s'effondrer ?, Le capitalisme doit-il être renversé ?, Le capitalisme doit-il être réformé ?, Le capitalisme peut-il être réformé ?, Le marxisme doit-il être abandonné ? et L'état global de l'humanité s'améliore-t-il depuis quelques décennies ?.
Cet argument est une justification de L'exploitation capitaliste est une machine à fabriquer des inégalités.
Résumé
Citations
« Cette année-là [en 2020], le groupe Toyota a annoncé 18,1 milliards d’euros de bénéfices, pour 7,65 millions de véhicules produits à l’échelle du monde. Une simple division donne donc un bénéfice moyen par véhicule de 2 366 euros. Sur l’année, 197 505 voitures ont été assemblées dans l’usine TMMF d’Onnaing. Si on leur applique le bénéfice moyen de 2 366 euros par voiture, on obtient pour cette usine un bénéfice estimé de 467 millions d’euros. Ce bénéfice est produit par les 5 000 salariés, CDI, CDD, contrats pro, intérimaires et sous-traitants, qui participent à la fabrication de ces voitures. Un salarié a donc produit en moyenne 93 500 euros de bénéfices sur une année, soit 7 700 euros par mois ! C’est quatre à cinq fois le salaire d’un ouvrier, primes comprises ! En fait un ouvrier travaille environ une heure et demie par jour pour rembourser son salaire et consacre le reste de la journée à enrichir son patron ! Plus la journée de travail s’allonge, plus cette part grossit. Dans notre comptabilité ouvrière, c’est ce qu’il faut appeler la plus-value. Ce mécanisme de l’exploitation et de la plus-value fut l’une des découvertes les plus fondamentales de Marx. C’est lui, le premier, qui a montré comment le salarié produisait l’équivalent de son salaire pendant les premières heures de son travail et comment le fruit du labeur des heures suivantes alimentait le profit du patron. Le patronat s’enrichit au travers du même mécanisme aujourd’hui. Bien sûr, vous ne trouverez nulle trace de cette plus-value dans la comptabilité des entreprises : celle-ci est établie du point de vue patronal. »
