D'après un libéral américain, Stuart Chase, les alliés ont soutenu une Finlande réactionnaire autrement plus répressive que le gouvernement bolchevique

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
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« Le gouvernement actuel de Finlande, dès son accession au pouvoir a exécuté de sang-froid en quelques jours 16.700 membres de l’ancienne république socialiste et en a interné dans les camps de concentration 70.000 autres. Alors qu’en Russie, le total des exécutions pour l’année qui s’est terminée le 1er novembre 1918 a été, d’après les chiffres officiels de 3. 800, ce nombre comprenant beaucoup de fonctionnaires vendus, aussi bien que des contre-révolutionnaires. Le gouvernement finlandais a été infiniment plus terroriste que le gouvernement russe. Après avoir tué et arrêté (sic) près de 90. 000 socialistes et après en avoir chassé près de 50. 000 à l’étranger - la Finlande est un petit pays qui ne compte que 400.000 électeurs environ - le gouvernement blanc a estimé qu’il était relativement hors de danger de procéder à des élections. Malgré toutes les précautions, une majorité de socialistes a été élue, mais le général Mannerheim, tout comme les alliés après les élections de Vladivostok, n’a pas confirmé le mandat d’un seul d’entre eux. »

Stuart Chase cité par Lénine, « "Mannerheim et Kotchak" » », oeuvres de Lénine tome 30 septembre 1919-avril 1920, p.23, 20 septembre 1919, Editions Sociales, 1964.

« Lorsque dans l'été 1918, la colaition finalise son accord avec les Blancs, opposants monarchistes partisans du tsar, elle le fait sans rien pouvoir ignorer des forfaits déjà perpétrés par ses associés dont les mains sont encore fraîchement entâchés du sang de la révolution finlandiaise, qui vient d'être réprimée sauvagement dans l'espoir de priver Pétrograd d'un allié contestataire encombrant. Avec l'appui de l'armée allemande, la terreur blanche s'y est littéralement déchaînée à partir de janvier 1918. Les généraux blancs ont fait mitrailler des milliers de prisonniers, tué des dizaines de milliers de civils et en ont envoyé bien plus encore dans de sinistres camps de concentration. »

Olivier Besancenot, Que faire de 1917 ? Une contre-histoire de la révolution russe, p.130-131, Seconde partie Les soviets victimes de la contre-révolution chapitre 1 1917 Prise au piège de la contre-révolution. Le monde déclare la guerre à la révolution russe, Autrement, Paris, 2017.

RéférencesRéférences

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