D'après Lilly Marcou, Nicolas Werth s'est décridibilisé de 1993 à 1997 par le gonflement statistique de 2 millions à 20 millions de morts
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Cet argument est utilisé dans les débats Le communisme a-t-il encore un avenir ? et Faut-il débattre avec l'ennemi ?.
Cet argument est une justification de On a pour aboutir à un tel résultat extraordinairement gonflé le chiffrage des victimes.
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Résumé
Alors que Jean-Luc Sallé s'est limité par sa lecture de l'article au nombre de condamnations dont 642.980 capitales en novembre 1997 Lilly Marcou qui partageait pourtant son point de vue avait plutôt relévé 2 millions de morts : les gens morts dans les camps ou "en transit". Ce qui aboutit à 2 M. 600.000 morts violentes dans la période stalinienne en 25 ans (1929-1954) que N. Werth pouvait comptabiliser : les trépas consécutifs aux déportations de koulaks. Mais il est plus difficile de prendre en compte les décès dans les camps. Surtout par rapport à la thèse de Nolte. Hitler était déjà au pouvoir, lorsque "le goulag" est créé en 1934, et où y meurent un peu moins de 300.000 personnes jusqu'en juin 1941 et 963.000 de 1934 à 1948. Mais il peut s'agir ici de politiques comme de droits communs. Surtout un surplus de mortalité existe entre 1941 et 1945 de par l'agression nazie, suivie d'une chute drastique dans les années de paix 1946-1947.
Citations
« L'historienne Lily (sic) Marcou a raison de dénoncer l'étrange méthode de Nicolas Werth : "Quand un historien se contredit dans un laps de temps aussi court (20millions -sic pour 2 millions- de morts dans la période stalinienne l'Histoire septembre 1993 et 20 millions dans ''Le Livre noir'' 1997 NDA) cela pose un problème de crédibilité" (''Le Monde'' 14/11/ 97). »
Jean-Luc Sallé, « Archives du communisme : contre le révisionnisme historique, rétablir les faits », Petite Contribution au Livre Noir de l'anticommunisme et de la Contre-Révolution, p.19, La répression en URSS, Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe, Lieven, Décembre 2007.
