C'est également en 1919 et non en 1918 que ces crimes bolcheviks sont commis
Résumé
Citations
« La « Terreur rouge » en Ukraine (mai-août 1918) (sic)
La fragilité du pouvoir bolchevique en Ukraine durant les quelques mois de 1918 (sic) au cours desquels l’Armée rouge occupe les grandes villes ukrainiennes (tandis que les campagnes échappent largement au pouvoir bolchevique) s’accompagne d’une politique de répression contre les élites de l’Ancien régime qui n’ont pas eu le temps de fuir. D’énormes « indemnités sur la bourgeoisie » sont décrétées ; en attendant qu’elles soient payées, les autorités bolcheviques ont recours à l’emprisonnement de nombreux « otages de la bourgeoisie » et à de nombreuses vexations (ainsi, à Odessa, Kiev et Kharkov, les « épouses de bourgeois » sont réquisitionnées pour nettoyer les latrines publiques ou les baraquements militaires, où se produisent de nombreux viols).
De nombreux massacres et exécutions sommaires « d’otages de la bourgeoisie » ont lieu, notamment dans les jours qui précèdent le départ des bolcheviks, devant l’avancée des Blancs, en été 1919. Parmi les plus importants :
8-11 juin 1919 : Exécutions massives de « bourgeois » dans les prisons de Kharkov, avant la prise de la ville par les Blancs (12 juin 1919). Estimations du nombre de victimes : de 500 à 1 000.
Juin-août 1919 : Exécutions massives « d’otages de la bourgeoisie » à Odessa. Estimations du nombre de victimes : environ 2 000.
Août 1919 : Exécutions massives « d’otages de la bourgeoisie » à Kiev. Estimations du nombre de victimes : 1 800 durant les quinze jours précédant la chute de la ville (28 août) reprise par les armées blanches. 3 000 pour l’ensemble de la période d’occupation bolchevique de la ville (février-août 1919). (Source : Victor Brovkin, Behind the Front Lines of the Civil War: Political Parties and Social Movements in Russia, 1918-1922, 1994 p. 119-126 ) »