Au vu des dimensions indiquées dans le récit du déluge, il est très improbable que l'arche ait pu flotter
Résumé
Citations
« Fais-toi une arche de bois de gopher; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors. Voici comment tu la feras: l'arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur. Tu feras à l'arche une fenêtre, que tu réduiras à une coudée en haut; tu établiras une porte sur le côté de l'arche; et tu construiras un étage inférieur, un second et un troisième. »
« Ce n’est pas le tout d’avoir les plans, il va falloir maintenant m’expliquer comment Noé va défier les lois de la physique pour construire un bateau en bois de 300 coudées de longueur (environ 138 mètres) quand tous les constructeurs de bateaux en bois de l’histoire de l’humanité confirment, morts atroces à l’appui, que dépasser 100m de longueur avec ce type de matériau pour un bateau censé voguer en pleine mer est du pur suicide. Les seuls navires qui ont réussi à dépasser cette longueur contenaient des armatures en acier et ils prenaient l’eau comme c’est pas permis, à cause des jointures des planches soumises à de très fort stress qui les déjointaient, ce qui obligeait à pomper en permanence pour ne pas couler. Ce n’est pas pour rien que, plus la technique avançait, plus les bateaux en bois était construit haut et court au lieu de long et bas ! »
« Avec un bateau tout en longueur comme celui là, les efforts dans la partie centrale auraient été simplement monstrueux grâce au miracle d’un principe bien connu : le bras de levier (bon c’est plus compliqué que ça vu qu’il y a des efforts dans tous les axes mais c’est pour illustrer)! Si vous ne me croyez pas, essayez de tordre une tige de bois de 1m en la tenant à deux mains par le milieu et en poussant avec vos pouces au centre, c’est très dur, faites de même en plaçant vos mains à chaque extrémités et poussez à nouveau au milieu, magique, c’est vachement plus facile. Un bateau trop long, soumis au flots déchainés d’un déluge divin subirait des efforts monstrueux à chacune de ces extrémités qui impliquerait un stresse énorme sur le milieu de la coque, la fendant simplement en deux. Pour ne rien arranger, il y a une énorme porte SUR LE COTÉ de la coque (bah oui, faut bien faire rentrer des dinosaures) qui fragilise énormément la structure. Et même si cela ne le pétait pas, rien que le "lancement" du bateau est foireux. Noé le construit sur la terre ferme alors que l’équation bateau trop long + échoué sur un récif + vague = désastre ! Si vous ne me croyez pas (et vous avez bien raison, je suis un hérétique), rappelez vous l’Amoco Cadiz, super tanker en acier pété en deux par la force des vagues après s’être retrouvé bloqué sur un récif au large de l’Angleterre. »
« Et tout ça c’est sans même avoir étudié les problèmes de flottabilité. Tel que la décrivent les créationnistes, l’arche est censée être une "boite" quasiment sans quille (le truc sous les bateau qui permet de faire baisser leur centre de gravité pour qu’ils ne la joue pas 20 000 lieux sous les mers au premier clapotis), histoire d’exploiter au maximum l’espace "autorisé" par dieu. »